J’ai enfin lu l’album jeunesse d’Anaïs Goldemberg que je convoitais depuis longtemps. J’avais tenté de le recevoir en masse critique, mais sans succès. N’ayant pas d’enfant, je ne voulais pas dépenser d’argent pour un livre que je ne lirais peut-être plus. Je l’ai cherché en vain à la médiathèque, mais j’ai finalement décidé de réactiver mon abonnement à Nextory pour le lire. Bien que l’intrigue ne soit pas très originale, j’ai adoré l’univers intégré autour d’une maison tarabiscotée et de sorcières atypiques.
Ce film est un mix entre histoires, fantasy et les films « Prédator ». Je suis assez surprise d’apprendre en plus que c’est une coproduction sino-américaine. On suit deux envoyés de l’Église sur les terres arides de la Mongolie. Leur but est d’étendre le territoire de la chrétienté. Enfin, c’est leur couverture, en vrai, ils sont à la recherche d’une arme mythique : la poudre noire. Elle serait en mesure de changer l’issue d’une guerre. William Garin et son acolyte Pero Tovar sont en route vers la Chine. Seulement en cours de route, ils se font attaquer par une créature qui semble tout droit sortie des enfers, le pire n’est pas leur aspect, mais plutôt leur intelligence et leur nombre fort impressionnant. Leur exploit est impressionnant, mais maintenant un de leur camarade est blessé. Il rend son dernier souffle. Sans plus de considération pour leur ami tombé au combat, les deux mercenaires cherchent une échappatoire, et un endroit où se mettre à l’abri de ces créatures démoniaques.
Leur chemin est cependant coupé par une muraille imposante. Celle-ci les empêche de rejoindre la capitale. C’est une armée qui les accueille. Elle est composée de milliers d’hommes et même un groupe de guerrières. Ils sont perplexes. Ce peuple semble attendre un assaut. La barrière de la langue est vite balayée, car la commandante est bilingue et sert d’interprète. Comment seront-ils accueillis ? Trouveront-ils la poudre noire ? Se trouve-t-elle dans la muraille ? Et encore, à condition qu’ils survivent !
Le scénario de scène de guerre ainsi que l’alliance forcée pour combattre un ennemi commun ne sont plus une nouveauté. Il a été exploité encore et encore. La méfiance et le partage par la force des choses sont de mise… Pourtant, les événements induisent un changement des priorités. Ce n’est pas la nouveauté qui démarque ce blockbuster, mais c’est plutôt le mélange des genres ainsi que le rythme. Effectivement, le rythme est soutenu, il ne fait pas un pli. Les scènes de guerre sont impressionnantes, même si parfois très peu probables, le spectateur a quand même le souffle court et l’attente est agaçante. Ce sont des signes qui ne trompent pas. Matt Damon a vraiment le chic pour en imposer et pour une fois son acolyte Pedro Pascal l’égale même s’il est plus discret, ses interventions restent marquantes.
La seule chose qui pêche vraiment dans le scénario, c’est les émotions notamment avec la romance qui ressemble plus à une mécanique bien roulée qu’à un coup de foudre. De plus, quand les émotions sont le sujet des dialogues, les réparties se font plus bancales comme un film de série B. C’est dommage, car il y a du potentiel.
Je rejoins un membre de sens critique, quant aux costumes, ils sont tous réussis. Par contre, les couleurs criardes des femmes guerrières montrent un cruel manque de goût et m’ont fait penser à Power Rangers. Je n’arrivais pas à les prendre au sérieux avec cette image dans la tête.
En bref, un mélange des genres bien exploités d’autant que l’histoire implique les mystères concernant la construction de la muraille de Chine. J’ai beaucoup apprécié ce principe. Le rythme de ce film est bien huilé et fonctionne à merveille, pas le temps de s’ennuyer. La seule faiblesse de ce film est l’empathie, c’est trop mécanique.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Note : 7 sur 10.
2 réponses à “Film #13 La grande muraille signée par Zhāng Yì-Móu”
Citation : « – Lui aussi. Toutefois, mon plan devrait pouvoir me débarrasser des deux à la fois.Rhouben frappe la boule, s’ensuivent une série de claquements quand …
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