Witch club de Sandra CARDONA et Cédric MAYEN

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Witch club de Sandra Cardona et Cedric Mayen
Witch club de Sandra CARDONA et Cédric MAYEN 6

Tout d’abord, Merci à Dargaud et à Netgalley pour cet envoi !

La couverture, parlons-en ! C’est la raison qui m’a poussé à demander ce service de presse. Le style m’avait conquise, l’idée du tourbillon et d’un événement qui bouscule tout m’a séduite. Les couleurs sont plutôt sympas. Elles varient sur une nuance rouge rosé et vert eau assez agréable à regarder. Le tout ainsi que la thématique m’attirait. Cette histoire me paraissait prometteuse. Mon flair et ma superficialité se seraient-ils trompés ? 

Je me suis lancée sans vraiment attente. Si ce n’est au niveau des dessins, j’avais été alléché par les dessins de couverture. Les premières planches m’ont déçue. Je vous explique pourquoi en détail. 

Mon avis :

Les premières pages n’étaient pas à la hauteur de mes espérances. Le style en couverture ne correspondait pas, je m’explique. Les portraits de la couverture avaient le nez fin avec peu de traits. Dedans, le nez a gardé ses traits de structure. Il a la forme d’une pyramide allongée. Vous me direz, ce n’est qu’un détail, mais je n’y peux rien quand je fais une fixette, en général, il m’est difficile de l’ignorer. Effectivement, le premier portrait est celui de la Bruja. Et cette femme d’un certain âge, avec les cheveux gris et un certain charisme je dois admettre, mais elle possède aussi un nez en forme de pyramide écrasée. Je ne sais pas si vous connaissez le dessinateur Mathieu Bablet, mais en tout cas le portrait de la Bruja ressemble énormément à son style. 

Mathieu Bablet est un très bon dessinateur, mais j’ai beaucoup de mal avec ses portraits. J’ai donc posé la BD, je me suis laissé un petit peu de temps pour me remettre de cette déception. La pause était la bienvenue. Ma fixette est vite passée à la trappe. Puis, je me suis replongée dans l’univers magique de Sandra Cardona. J’ai tourné les pages, et des portraits à la hauteur de la couverture ont fait leur apparition. Ce type de portrait concernait surtout les personnes âgées. Est-ce une façon de marquer la différence entre les générations ou de faire le distinguo au niveau de l’âge ? À partir de là, la déception était levée, et je me suis lancée à cœur perdu dans l’histoire effectivement.

La Bruja est la tante de Norah et c’est également une sorcière. Au début de cette BD, la Bruja se réunit avec d’autres sorcières. La(e) lectrice (eur) ne connaît pas leur lien de parenté. Elles se réunissent pour décider si oui ou non une action concernant l’attribution d’une âme pouvait être entreprise. Le lecteur est ignorant et la curiosité est titillée. Le mystère se crée. Puis, nous sommes de retour près de Norah. Elle ne s’illustre pas par son talent. La magie ne l’a jamais habitée. Pourquoi sa tante insiste-t-elle pour que Norah continue l’école de magie, quand il s’avère qu’elle n’a aucun don ?   

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D’ailleurs en parlant de sa tante, elle n’a plus de nouvelles d’elle depuis plusieurs jours. A-t-elle disparu ? Elle se rend chez la Bruja pour savoir ce qu’elle fomente et aussi découvrir où elle a disparu. Cependant, elle y trouve, les familiers de sa tante désemparés affamés et le diable. Le diable est loin d’être de bonne humeur. Il a été invoqué qu’à moitié : son torse et sa tête se trouvent dans le monde des humains, ses fesses et ses jambes sont restées en enfer. C’est bien ça. Comment Norah, une humaine sans magie, pourra-t-elle aider le diable et trouver sa tante ? Le diable avec son sourire, sincère ou pas, semble disposé à l’aider si elle l’aide en retour. Ne préparerait-il pas un mauvais tour ?

Je me suis laissé happer et immerger dans cet univers. J’étais au côté du diable et de Norah. J’avais envie d’en savoir plus sur la Bruja et ses projets. Je craignais comme le diable de ce qui se passerait en enfer, s’il ne revenait pas occuper son siège. L’enfer est peuplé de démons en puissance qui n’attendent que cette occasion. Les pages se tournent à une vitesse affolante. Cette histoire est une présentation un peu atypique même si la morale sur les apparences elle ne date pas d’hier.

Une fois tournée la dernière page, je peux dire que les dessins étaient à la hauteur de la couverture. Le nez à la Mathieu Bablet ne m’a pas gêné, au contraire ils ont permis de bien faire le distinguo entre différentes générations. Ils se sont fondus dans le paysage et ma fixette a disparu. 

En résumé, j’ai d’abord été un peu rebuté par certains traits de dessins, puis je me suis prise au jeu. L’intrigue ainsi que les personnages m’ont plu. Le diable est représenté sous la forme d’un renard, quelle bonne idée ! Cela lui donne une touche malicieuse. Comme Norah, le lectorat doute de son honnêteté. Le diable est honnête, mais où va le monde !  

Note : 8.5 sur 10.

2 réponses à “Witch club de Sandra CARDONA et Cédric MAYEN”

  1. Avatar de Vampilou fait son Cinéma

    J’avais déjà craqué dessus dans ton IMM, autant dire que là, je suis plus que convaincue !

    1. Avatar de Les paravers de Millina

      hihi je suis contente 😀 !

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2 réponses à “Witch club de Sandra CARDONA et Cédric MAYEN”

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