My Happy Marriage T1 de Rito KOSAKA et Akumi AGITOGI

J’ai lu le premier tome et je ressens un mélange de sentiments envers Miyo, le personnage principal. Elle manque de profondeur et d’impact émotionnel. Pourtant, l’univers mystérieux et le personnage masculin intrigant me poussent à continuer la lecture. Les dessins, bien que très fins, renforcent les personnalités des personnages. Mon attention est surtout captivée par le mystère entourant les pouvoirs. Malgré ma frustration envers Miyo, je suis curieuse de voir comment l’histoire évoluera.

Fille perdue de Nabiel KANAN

Je vous avoue que le titre était franchement accrocheur. La technique de dessin est originale quoique très géométrique, donnant un côté maîtrisé malgré la confusion de la protagoniste. Cependant, ce décalage m’a perturbée en soulignant le voyeurisme et accentuant la grossièreté du récit. Les traits anguleux des personnages confortent cette rudesse. Dommage qu’il n’y ait pas un peu de rondeur pour adoucir le tout. Petite mise en garde : ne vous fiez pas trop à la couverture pour le graphisme du dessin !
Beth est en road trip et devient témoin d’une scène publique intrigante qui stimule son imagination et ses fantasmes. L’histoire, rythmée par une disparition, crée un parallèle perturbant. Pour moi, ce n’est en aucun cas comparable.
Cette BD est mitigée, son trait original manque de cohérence scénaristique. Le récit cru parle d’adolescence et de ses tourments, mais les hormones sont aussi synonymes de changement et d’acceptation. Un flou artistique.
En résumé : Lecture moyenne oscillant entre voyeurisme, recherche de sexualité et étrangeté, dérangeante dans sa présentation. Le dessin surprenant, mais les visages taillés à la serpe ne sont pas ma préférence. La technique de ligne perpendiculaire et géométrique est super intéressante. #CritiqueBD #AvisLecture #ArtGraphique

Conan le fils du futur Après la vague d’Alexander KEY

Aujourd’hui, je vais vous parler de “Conan le fils du futur”, un livre qui m’a été envoyé par Babelio. Petite, j’ai regardé l’adaptation animée de ce roman signé Hayao Miyazaki un nombre incalculable de fois. Les aventures de Lana et Conan ont vraiment marqué mon enfance. J’adorais Conan, son sourire face à l’adversité, sa joie de vivre et sa force surhumaine.

Ta seule issue de Giles KRISTIAN

Cher(e) voyageur(e),

Je commence cette chronique en remerciant babelio et les éditions HarperCollins pour l’envoi de ce livre. C’est tellement rare d’avoir un envoi de livre physique donc c’est à noter 😀

Citations :

Ça me fait encore bizarre de penser à l’abondance dont nous profitions il y a peu. Si on nous avait prédit qu’un jour notre souhait le plus cher serait de pouvoir nous faire une soupe au lichen, L’aurions-nous cru ? Et pourtant… en quelques semaines à peine, nous y sommes ! Je vais devoir utiliser toute mon énergie pour évaluer nos chances de survie, fouiller dans mes souvenir…

Mon avis :

Bienvenue dans le Grand Nord ou presque ! En tout cas, prenez votre kit anti-engelure, car vous risquez bien de frôler les engelures.  

C’est au côté d’Erik, de Sofia et d’Élise que nous prenons la route pour un chalet au milieu de la neige près de Tromso. Cette ville est située au nord de la Norvège. C’est l’occasion d’être dépaysé, de perdre tout repère et d’avancer à l’aveugle. Giles Kristian nous invite à une petite initiation à la culture samie. Le hasard veut que j’aie vu un reportage sur la Suède et son pays frontalier, la Norvège. Disons que même si l’incursion reste superficielle, elle a au moins le mérite d’être véridique.   

La(e) lectrice (eur) fait connaissance avec nos protagonistes à bord d’une voiture. La tension entre eux est palpable. Erik fait des reproches à demi-mot à Élise. Elle fait la sourde oreille. Sofia est ailleurs loin de leur conflit, dans ses souvenirs et sa mélancolie. Elle pense à Émilie. Elle aimerait qu’elle fasse partie du voyage, mais Émilie est partie pour un voyage plus définitif. Comme les autres lecteurs, je me demande encore si l’ajout du deuil et de la perte d’un parent était bien utile. Le mélodrame peut être vendeur, mais la suite se suffit à elle-même.  

Élise et Erik font face au deuil, simplement ils ne l’affrontent pas de la même manière. 

Élise se lance dans sa passion sans filet de sécurité, avec fougue et détermination au mépris de sa famille. Elle s’est lancée dans le mouvement écologiste et pour la préservation du peuple sami et de leur territoire.

Erik est incapable de travailler, de penser à autre chose, il se débat dans sa tristesse, dans sa culpabilité avec l’énergie du désespoir. Cette énergie déborde. Il couve Sofia. Elle est, elle est bien vivante. Il faut qu’elle le reste. Il ne survivrait pas à un autre drame. Cette anticipation agit comme une prémonition. 

Sofia aimerait faire sa première randonnée à ski dans le Grand Nord. Ses parents lui avaient promis, mais c’était avant le drame. Un chalet en pleine montagne, ce serait l’occasion de les faire changer d’avis et d’atmosphère. Sa jolie frimousse et son anniversaire approchant font le reste. Nous voilà basculés dans une randonnée qui tourne court. Une scène en fait des témoins gênants. Une course poursuite est lancée entre conifère et étendue glacée fondue dans le blizzard. Le rythme nous laisse pantelants, haletants, les doigts croisés, priant pour qu’ils s’en sortent. Je me suis attachée à ce petit duo. Le père est affectueux. Sofia évolue vite forcée par les événements. 

La fin est quant à elle digne d’un blockbuster américain, mais je ne m’en plains pas. Si elle n’est pas étonnante, elle reste belle et digne. Le mélo a une fin. 

Ce thriller a le mérite d’être immersif et addictif. Pour atteindre la perfection, il ne lui manquait pas grand-chose. J’aurais aimé avoir le point de vue d’Élise sans nouvelles de son mari et de Sofia à la place du mélo sur le drame qui touche sa famille. Élise est un personnage prometteur avec son activité en tant que bénévole dans une association luttant pour l’environnement. Son personnage est sous-exploité au profit d’une théorie complotiste sur l’industrie. Cette théorie m’a un brin agacée. 

Je me note l’auteur et sa plume que j’ai grandement appréciés. Simple, court et efficace, voilà ce qui résume assez bien le livre, les phrases de l’auteur, le découpage de ses paragraphes et de ses chapitres. Tous s’enchainent et les pages défilent. 

En résumé, c’est une très bonne découverte et une lecture addictive. Venez plonger dans le grand froid et côtoyer les rennes avec Erik et Sofia. Ce sera l’occasion d’effleurer le peuple des Samis et qui sait vous donner envie d’en apprendre davantage sur eux ?

Note : 4 sur 5.

2 réponses à “Ta seule issue de Giles KRISTIAN”

  1. Avatar de Céline

    Je ne connaissais pas du tout et ça ta chronique me donne envie de le découvrir 🙂
    Merci pour la découverte.

    1. Avatar de Les paravers de Millina

      eh bien tant mieux je suis assez enthousiaste quant à la réception de ce livre !!

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Mon avis :

Une suite qui ne correspondait pas trop à mes attentes !
Malgré tout, j’ai bien aimé. C’est une lecture agréable, mais j’ai eu plus de mal à être happée, à accrocher. Ce second tome prend une tournure un peu trop dramatique et tragique. Cet aspect a tendance à me perdre surtout en ce moment. J’avais besoin de quelque chose de plus léger.
Un changement de protagoniste !
Ce changement se fait au profit du pirate et amant de Florence d’Acre, Steven Kelly. Florence a pris le large avec son navire et son équipage, et l’a laissé seul sur Tortuga. Il est fou furieux et en colère. Pour couronner le tout, il a des créanciers à ses basques.
Il n’a plus qu’une idée en tête : reprendre son navire et retrouver Florence. Son temps est compté. Tout d’abord, il lui faut un navire qui le veuille bien à son bord. La tâche s’annonce ardue, surtout quand la moitié de ces navires appartiennent à ses créanciers. Qui va-t-il bien pouvoir entourlouper ?
En tout cas, il ne peut pas abandonner son navire et Florence. Quoiqu’il ne sache pas encore ce qu’il va pouvoir faire de cette dernière : se venger ou se jeter à ses pieds. Tel est le dilemme !
Chose promise, chose due !
Un synopsis qui promet de l’aventure, des épées, des forbans, et des petites batailles… Et j’ai été servie. Un peu de mouvement, ce n’est pas de refus. Il y a de la houle dans l’air.
La plume de l’auteure !
Comment dire ? Elle est simple et fluide. Il y a toujours ce rythme et cette action. Mais il m’a manqué quelque chose. Impossible de mettre le doigt dessus. Et puis, il y a l’introduction de l’histoire personnelle de Steven Kelly qui ne m’a pas convaincue. Elle est fractionnée et convenue. De plus, elle a pris une direction grave et mélodramatique. Le passé de Steven est un vrai cumul d’événements sombres et noirs. C’était trop pour moi.

En résumé : c’est une lecture agréable, même si un peu en dessous de mes attentes quant à la suite des événements.

Note : 3 sur 5.

L’accro du shopping fête Noël de Sophie KINSELLA

Fragment en guise de mise en bouche : Je m’arrête soudain : deux femmes en doudoune viennent d’entrer. Je m’approche, tout sourire. — Bonjour ! Bienvenue à la boutique de Letherby Hall. Puis-je …

L’ultima famiglia di Istanbul di Ayse KULIN

Citazione :

“Hai detto che l’avresti invitata”.

“Certo, e l’ho fatto”.

“Non è venuta ?”

“Si, è là.” Gordon indicò la modella.

“Dio ! È un dottore ?”

Aylin si voltò e gli andò incontro sorridendo.

“Aylin vorrei presentarti Sam Goldberg. Sam è un produttore cinematografico. Ti ha appena scambiata per una star. Forse è arrivato il momento di cambiare carriera ?”

“Be’, in effeti avrei proprio bisogno di un cambiamento.” Aylin tese le mano. “Aylin Nadowsky. Forse è troppo tardi per fare la parte dell’ingenua, ma nella vita interpreto quella della madre. Ha un ruolo per me ?”

Recensione:

È stata una bella scoperta. Sorprendente. Ci ho messo un po’ ad essere assorta dalla storia. Forse perché il libro è molto differente da quelli che ho già letto. Comincia tutto con la morte di Aylin. La scrittrice ha  deciso di raccontare l’accaduto prima della morte di Aylin. Mi aspettavo un giallo ma non lo è. La scrittrice si concentra sul personaggio di Aylin e la sua storia.

È una donna turca, andata a vivere all’estero. La sua vita è unica, sempre in movimento e ricca di incontri. Mi sono piaciute moltissimo tutte le sue imprese, il suo amore per il lavoro, il suo bisogno di libertà… È una donna forte. Ma ci sono alcuni particolariche non mi sono piaciuti. Nonostante Aylin sia una donna colta, interessante e pronfondamente buona … il suo rapporto con gli uomini è strano. Ha avuto 4 matrimoni e un rapporto con i mariti bizzarro. Non saprei descriverlo, sembra che li usa e poi li butta.

La fine è aperta, non ci sono vere risposte. Mi piace e non piace questo tipo di finale. Si può immaginare di tutto però, per questo libro avrei preferito una fine chiara. Una vera risposta.

Questo libro è stato una bella scoperta, sorprendente con un personaggio ricco e indipendente.

Quelques mots en français :

J’ai beaucoup aimé ce livre. Ce livre commence par la fin : la mort Aylin, une psychiatre turque. L’auteure remonte dans le temps pour nous montrer les événements qui ont conduit à cette fin funeste. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Aylin, femme forte et indépendante. Seulement, elle a aussi des mœurs un peu dissolu, ceci explique en partie que je sois passé à côté de ce personnage. Elle m’a également fascinée. Si vous avez l’occasion de lire ce livre, n’hésitez pas ! Le niveau d’italien est intermédiaire.

NB : ringrazio mia cugina per la sua correzione della mia recensione.