Michèle Beck

Interview d’auteur.e : Michele Beck#5

Cher.e.s voyageur.e.s,

J’ai eu l’occasion de lire 5 livres de Michèle Beck. J’ai été impressionnée par la sensibilité et les émotions qu’elle arrive à transmettre à sa (on) lectrice (eur). ça faisait un petit bout de temps que je préparais mes questions et j’ai enfin eu l’occasion et surtout je me suis enfin bougée les fesses. J’espère que cette interview vous plaira.

1. Quelques phrases pour vous présenter ainsi que vos livres à mes voyageur.e.s ?

Bonjour, je m’appelle Michèle Beck, j’ai 42 ans et je vis en Savoie avec mon homme et nos deux adolescentes. Je partage mon temps entre ma famille et l’écriture. Je suis l’autrice de plusieurs romans : une trilogie fantastique, Les Gardiens des Anges, qui relate l’histoire de deux âmes sœurs dans un monde où les anges et les démons sont en guerre, un roman feel-good dans lequel nous suivons une femme qui traverse la France à pied pour sa quête du bonheur, et une série de romance contemporaine qui prend place dans une petite ville fictive des États-Unis qui idolâtre les chouettes.

2. Je rappelle à mes voyageur.e.s que vous êtes l’auteure d’au moins 6 romans : La fille au sac de plumes, Les trois tomes de la saga Les gardiens des anges, ainsi que Full contact et son tome 2. Avez-vous un petit chouchou ? Quel est celui qui vous a donné le plus de fil à retordre ?

Question difficile car mes romans ont tous une importance, chacun pour différentes raisons.

La fille au sac de plumes est mon premier roman auto-édité, rien que pour ça, il sera toujours particulier pour moi.

J’ai passé tellement d’années avec les Gardiens des Anges, sur l’univers que j’ai créé en inventant une mythologie, l’histoire des personnages parfois sur plusieurs générations, que forcément, cette trilogie a une place importante dans mon cœur. D’ailleurs, un roman tiré de cet univers est en cours de préparation, je pense que je ne suis pas prête à les quitter !

Et il y a aussi cette petite ville fictive, Owl City, et ses habitants loufoques qui comptent énormément, avec tant d’histoires à raconter encore, que Full Contact tient aussi une place particulière dans mon cœur. Au départ il ne devait y avoir qu’un seul tome, puis finalement deux, et aujourd’hui, j’ai de quoi écrire cinq tomes…

Je pense que quand on passe tant de temps avec des personnages et qu’on crée un univers comme ce fut le cas pour Les gardiens des anges, ou maintenant avec ma série à Owl City, c’est évident que ça compte. On vit avec eux, ils font partie de nous.

Personnellement j’ai plus d’atomes crochus avec les personnages de Owl City, j’ai hâte de lire la suite. J’adore Vic de La fille au sac de plumes de MICHELE BECK.

3. La famille a une place primordiale dans vos récits, elle est force d’émotion et en même temps elle peut blesser, être toxique… Est-ce que ça traduit quelque chose de plus personnel ?

Pour moi, la famille est la base de tout. C’est la chose la plus importante au monde.

Je crois que la famille façonne l’adulte que l’on va devenir. Elle est le ciment, de plus ou moins bonne qualité, des fondations dont on a besoin pour grandir. Puis il y a la famille qu’on se choisit. C’est vrai, tous mes romans traitent de la famille, même quand il est question de démons et de sorcières comme dans les Gardiens des Anges. Au final, c’est ce que nous recherchons tous, au-delà de l’amour, et c’est de cela dont il est question dans beaucoup de grandes histoires. En tout cas, ce sont ces histoires-là qui me touchent le plus et que j’ai envie de raconter.

4. Pourquoi vous êtes-vous tournée vers l’écriture? Qu’est-ce qui vous a amené à publier vos livres ?

J’ai toujours voulu écrire, raconter des histoires, et publier. Mais je ne me suis jamais donné les moyens de réaliser ce rêve lorsque j’étais jeune, je n’avais pas conscience que c’était réalisable. Une fois adulte, ce rêve était encore présent, seulement j’avais un travail, une vie de famille prenante et enrichissante, alors je me disais que je verrais plus tard, quand j’aurais plus de temps. C’est lorsque j’ai perdu un proche que j’ai pris conscience qu’il ne fallait pas attendre d’avoir du temps pour réaliser ses rêves, qu’il fallait le prendre, ce temps. J’avais déjà des tas d’histoires en tête, et ça depuis longtemps (petite, pour m’endormir, je me racontais des histoires par exemple) et je n’avais plus qu’à les mettre sur papier.

C’est ce que j’ai fait. Et il y a vraiment eu un avant et un après. Comme une renaissance.

Mais si je lisais beaucoup, je ne m’étais jamais intéressée réellement à l’écriture et à l’édition. J’ai fait pas mal d’erreur de débutante, jusqu’à ce que je pousse les portes d’un forum d’écrivains où j’ai beaucoup appris.

Au départ, je ne voulais pas entendre parler d’auto-édition. Je voulais être publiée de manière traditionnelle. J’ai trouvé des éditeurs pour le premier tome des Gardiens des Anges et pour Full Contact. J’ai vite compris que cette manière de publier ne me convenait pas. Je suis quelqu’un de très indépendante, j’aurais donc dû m’en douter quand j’y repense. Mais je crois que j’avais besoin que des professionnels de l’édition, d’une certaine manière, valident mon travail. J’ai pris confiance en moi et en mon écriture (même s’il m’arrive encore de douter et que le syndrome de l’imposteur vient parfois m’enquiquiner) et je me suis lancée dans l’auto-édition. Ce fut une révélation et une libération ! C’est énormément de travail, il faut savoir tout faire. Là aussi, j’ai fait pas mal d’erreurs de débutante. Heureusement, il y a de plus en plus de contenus accessibles en ligne, de formations, de partages d’autres auteurs indépendants… c’est génial et tellement enrichissant !

5. Vous avez touché à plusieurs genres : feel good, fantastique, aventure. Vous prévoyez d’en explorer d’autres et quel est votre favori ?

Je ne choisis jamais à l’avance dans quel genre je vais écrire. Ce sont les personnages qui viennent à moi et qui m’indiquent vers quel genre aller. C’est ainsi que je fonctionne. Je vois en premier des personnages et leur aura si je peux appeler ça comme ça, et selon ce qu’ils ont à raconter, le genre se précise. J’ai toujours un peu peur de passer pour une folle quand je raconte ça, mais tant pis. C’est un peu comme de la magie. Le roman Comme par magie d’Elizabeth Gilbert parle d’ailleurs très bien de cette magie de la création, des idées qui viennent à nous et qui s’en vont vers d’autres créateurs si on n’est pas réceptif.

6. Un projet en cours ?

Plein de projets en cours ! Je suis en train d’écrire le troisième tome de ma série de romance à Owl City tout en préparant le quatrième. Deux romans d’Urban Fantasy, dont un dans l’univers des Gardiens des Anges, sont également en préparation, c’est-à-dire que je prends beaucoup de notes en attendant d’être prête à les écrire. J’ai pas loin d’une dizaine d’histoires à raconter, je crois que je vais être pal mal occupée les prochaines années ^^

Trop contente d’apprendre ça !

7. J’ai pu voir que vous êtes aussi une lectrice passionnée, des recommandations ?

En ce moment, je lis la série de Cosy Mystery Agatha Raisin, c’est hyper agréable à lire et j’adore retrouver l’héroïne et ses amis à chaque nouveau tome ! Mais ce que j’aime encore plus c’est de pouvoir en discuter avec ma sœur, qui est fan.

Je suis aussi en train de lire la série de Blandine P Martin, les Irish Renegades, qui me plaît vraiment beaucoup.

J’ai lu le premier volet de la saga d’Agatha Raisin et j’ai bien aimé l’ambiance. Par contre, je ne connais pas la saga Les Irish Renegades. Je suis allée me renseigner. Je me le note dans la Wish list.

Irish Renegades T1 Malone de Blandine P. Martin
Interview d'auteur.e : Michele Beck#5 5

8. C’est mon tour de passer à la casserole, avez-vous une question ?

Beaucoup de lecteurs franchissent le pas de l’écriture ou rêve de le faire, est-ce votre cas ?

J’ai toujours rêver de prendre la plume et d’avoir quelques choses à écrire. C’est la raison de mon blog. Je songe à écrire mais j’ai peur de franchir le pas et j’attends d’avoir une bonne histoire à raconter. Je n’ai pas de vrais réponses à vous offrir.

Bonne journée !

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