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La réalité est ce que l'imagination fait d'elle _Charmant _ David Safier_
L’inverno dei leoni di Stefania AUCI

Citazione :

Prende fiato a bocca aperta, si asciuga gli occhi. Ha paura di dimenticarsi com’era, di non riuscire a ricordare le sue mani o il suo odore. Ma nessuno deve saperlo. Nessuno deve leggere la sofferenza nei suoi occhi.

Mio parere :

La lettura di questo secondo volume è stata più complicata. La famiglia dei Florio ha il denaro ma la felicità sembra averla abbandonata. Il padre Vincenzo è un uomo garbato che non ama nessuno a parte sua moglie. Con i figli è duro. Il suo primogenito Ignazio ha rinunciato all’amore per la famiglia. Ha sposato Giulia per il suo titolo. Lei lo ama ma lui non ricambia. Nascono tensioni. Ignazio è sempre al lavoro, poco con i figli. Giulia e lui conoscono anni di lutto. Nasce il rancore, i figli crescono, certi come Ignazio e Vincenzo viziati. Il lavoro non è tutto, spendono senza contare per le femmine e attivita recreativa… Comprano, comprano anche quando i soldi vengono a mancare… Però l’avvenire dei Florio è nelle loro mani. 

Se questa lettura è stata complicata è soprattutto perché le lotte tra membri della stessa famiglia mi hanno dato fastidio. Forse perché anche la mia famiglia sta litigando di brutto. Mi sa che avrei dovuto aspettare prima di leggerlo. Non era il momento buono. Malgrado tutto a metà libro, la lettura è diventata più facile, più interessante… Forse mi sono abituata al vocabolario e al dialetto. Ma mi sa che è soprattutto, perché questa nuova generazione è più fragile, più umana con qualità e difetti. Ignazzidu et Francesca sono più vivaci. Francesca mi è piaciuta perché è indipendente e tosta. Certo non sono d’accordo con tutte le sue decisioni ma ha una maniera di resistere, di essere forte che è ammirevole.  

Poi c’è Vincenzo, un personaggio che da leggero e volubile diventa più maturo. Questo cambiamento mi è piaciuto.

Alla fine è stata una lettura ardua ma molto bella e anche un po triste perché è la fine di una grande famiglia.

Mon avis en français :

La lecture de ce second tome a été plus compliquée. La famille Florio a de l’argent mais le bonheur semble l’avoir abandonné. Son père Vincenzo est un homme poli qui n’aime que sa femme. C’est dur avec les enfants. Son fils aîné Ignace a renoncé à son amour pour la famille. Il a épousé Giulia pour son titre. Elle l’aime mais il ne l’aime pas en retour. Des tensions surgissent. Ignazio est toujours au travail, pas beaucoup avec ses enfants. Giulia et lui connaissent des années de deuil. La rancœur naît, les enfants grandissent, certains comme Ignazzidu et Vincenzo sont gâtés. Le travail n’est pas tout, ils dépensent sans compter pour être avec les femelles… Ils achètent, ils achètent… Mais l’avenir de la famille Florio est entre leurs mains.

Si cette lecture était compliquée et surtout parce que les bagarres entre membres d’une même famille me gênent. Peut-être parce que ma famille se bat mal aussi. Je suppose que j’aurais dû attendre avant de le lire. Ce n’était pas le bon moment. Malgré tout, au milieu du livre, la lecture est devenue plus facile, plus intéressante… Peut-être que je me suis habitué au vocabulaire et au dialecte. Mais je sais que c’est avant tout, parce que cette nouvelle génération est plus fragile, plus humaine avec des qualités et des défauts. Ignazzidu et Fr sont plus vifs. Fr est indépendant et dur, ce que j’ai aimé. Bien sûr je ne suis pas d’accord avec toutes ses décisions mais il a une façon de résister, d’être fort qui est admirable.

Ensuite, il y a Vincenzo, un personnage qui de léger et volage devient plus mature. Une évolution qui le rend attachant.

Au final ce fut une lecture difficile mais très belle et aussi un peu triste car c’est la fin d’une grande famille.

Une lecture ardue, enrichissante, ma chronique en italien promet d’être difficile à rédiger. Ouh la la !

Tome précédent :

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