Je viens de lire un roman captivant de Mélanie Birgelen qui nous transporte au Nigeria. L’auteure nous offre une histoire touchante avec une écriture fluide et une narration bien maîtrisée. Le roman est beau et honnête, et nous plonge dans un univers riche en émotions.
littérature française
Nous irons mieux demain de Tatiana DE ROSNAY
Ce livre est lu par l’auteur elle-même, qui imprime un certain rythme. Parfois, son débit de parole est maîtrisé et un peu angoissé. L’idée qu’un auteur lise son propre livre peut être une bonne idée, à condition qu’il ait une bonne diction pour porter le texte et y mettre de l’émotion. Qui de mieux que l’auteure pour faire des pauses à certains moments et accélérer à d’autres ?
Hmong de Vicky LYFOUNG
J’ai découvert la bande dessinée de Vicky qui parle d’un peuple oublié de tous, les Hmong, que je ne connaissais pas auparavant. Ce qui m’a tout de suite attirée, c’est que cette BD est basée sur une histoire vraie. Même si les personnages ressemblent à ceux du dessin animé “Shuriken School”, j’ai été agréablement surprise par cette petite référence à l’enfance.
Les chagrins d’amour font de belles chansons de Tamara BALLIANA
Fragment en guise d’avant-goût : Une fois qu’il est parti, elle dit pourtant : – Sienna, si je m’écoutais, je t’étranglerais tout de suite. – Ne fais pas ça, tu es trop jolie pour finir en prison. Et avec Ilaria qui part déjà chez les bénédictines, qui je vais pouvoir …
Le soleil de minuit Partie 1 de LYLYBLABLA
Fragment en guise d’avant-goût : « Nous traversons les quelques mètres qui séparent les deux maisons en moins de trois minutes et j’ai l’impression de reprendre mon souffle après être restée trop longtemps sous l’eau. L’ambiance était très sympa chez Chris, vraiment, mais après… après tout ce qu’il s’est passé, j’avais besoin …
La petite voix qui chante au fond de votre cœur d’Isabel KOMOREBI
Citation en guise de mise en bouche : J’ai envie d’aller voir où elle habite. Mon cœur devient fou et je ferme les yeux. Je vois un petit corps que je voudrais aimer, des yeux d’azur dans lesquels je voudrais me noyer, et des longs cheveux dorés que je voudrais …
La passe-miroir T4 : La tempête des échos de Christelle DABOS
Citation en guise d’avant-goût : Ophélie s’abandonna contre lui sans plus réfléchir. Elle écouta les battements furieux de son cœur. Elle aimait qu’il fût si grand et qu’elle fût si petite. Il la submergeait tout entière comme une vague. Thorn se dégagea à l’instant où il rencontra ses yeux, ouverts …
L’armée furieuse de Fred VARGAS
En guise d’avant-goût : – Mais passons, reprit Danglard. Gauchelin dit : Tous se lamentaient et s’exhortaient à aller plus vide. Le prêtre reconnut dans ce cortège plusieurs de ses voisins morts depuis peu et il les entendit se plaindre des grands tourments qu’ils subissaient en raison de leurs méfaits. …
Toutes blessent la dernière tue de Karine GIEBEL
Mon avis : Une excellente lecture ! J’ai adoré cette lecture. C’est assez bizarre de dire que j’adore un livre abordant un thème aussi grave et triste: L’esclavage moderne. Il est glaçant, sanglant et captivant… Surtout, si on sait que c’est un sujet d’actualité. Après avoir fermé ce livre (et …
Mangoustan de Rocco GIUDICE
En guise d’avant-goût : « Moi, j’ai envie de faire un scandale, de crier à ma belle-famille que c’est leur faute si leur fils est un égoïste déloyal, incapable d’exprimer ses sentiments. Je leur en veux de dire que dans ces histoires, les torts sont partagés ! J’ai envie de …
La prisonnière du diable de Mireille CALMEL
En guise d’avant-goût : Elle attendit, le souffle retenu. Rien ne bougea plus. Elle cueillit le regard de Camilla. Comme elle, la sœur portière semblait perplexe. Emplie de curiosité, elle se leva et s’en écarter délicatement le battant. Elle ne vit rien, dehors, que les dernières vapeurs sur les montages. …
La secte des égoïstes de Eric-Emmanuel SCHMITT
En guise d’avant goût : Ce qui est, c’est ce que je vois, je touche ou j’entends, ou ce que je me souviens d’avoir vu, touché, entendu, mais rien d’autre. Ce que nous appelons le monde est la somme de nos sensations. Nous ne connaissons pas le monde en lui-même, …
La contemplation des lignes de Isabel KOMOREBI
Un avant gout : “Je n’avais pas prévu de m’arrêter ici. Je pensais aller plus loin, me laisser porter par le train plus longtemps, mais peu importe, c’est mon choix, c’est ainsi. Je me retrouve sur le quai de la gare et je lève le nez. Il fait froid, humide, …
L’élégance du hérisson de Muriel BARBERY

Un fragment des réflexions de Renée :
Au chapitre cinématographique, en revanche, mon éclectisme s’épanouit. J’aime les blockbusters américains et les œuvres du cinéma d’auteur. En fait, j’ai longtemps consommé préférentiellement du cinéma de divertissement américain ou anglais, à l’exception de quelques œuvres sérieuses que je considérais avec mon œil esthétisant, l’oeil passionnel et empathique n’ayant d’accointances qu’avec le divertissement. Greenaway suscite en moi admiration, intérêt et bâillements tandis que je pleure comme une madeleine spongieuse chaque fois que Melly et Mama montent l’escalier des Butler après la mort de Bonnie Blue et tiens Blade Runner pour un chef-d’oeuvre de la distraction haut de gamme. Pendant longtemps, j’ai considéré comme une fatalité que le septième art soit beau, puissant et soporifique et que le cinéma de divertissement soit futile, réjouissant et bouleversant.
Mon avis :
Quand j’ai lu ce livre, je n’étais pas trop dans mon mood littéraire. Pour le dire franchement, j’étais en panne sèche littéraire, rien ne me faisait envie… Et c’est dur d’en sortir. Bon assez parlé de mes états d’âme passés.
Ce livre m’a plu malgré ces conditions peu favorables, je dois l’avouer. La preuve est que j’ai corné au moins une vingtaine de pages. Oui, je corne les pages, un livre corné est pour moi, un livre bon et un livre qui a une histoire ! Donc corné les pages est pour moi, un bon signe, un signe que ma lecture m’a plu, m’a interpellé, m’a fait réfléchir.
J’ai effectivement lu lentement par rapport d’habitude, mais c’est à cause de cette p***** de panne et non pas par rapport à la qualité du roman.
Ce récit a été pour moi une belle surprise bien que le début m’avait déçue, car je m’attendais à plus d’action. Or ce livre est contemplatif donc si vous aimez le rythme, et un peu moins les belles tournures de phrases et les critiques de la vie moderne. Un petit conseil, passez votre chemin. C’est une ode à la vie, je dis le contraire du résumé, je sais, mais je me comprends. Cette histoire est vraiment belle, la vie en est le sujet principal, ses cadeaux comme ses obstacles. Ce thème m’a permis de découvrir, de voir l’évolution de deux personnages que tout semble opposer :
- Paloma a décidé de se suicider à 13 ans. C’est triste comme histoire, me direz-vous ! Et bien non ! Comment ? C’est simple. Paloma cherche une raison de rester en vie. Quelque chose, quelqu’un qui la ferait changer d’avis. J’ai bien aimé ce point de vue : original.
- Renée a 54 ans, elle est concierge de l’immeuble où vit Paloma. Elle se fait passer pour plus C**** qu’elle ne l’est ! Pourquoi ? Ce sera à vous de le découvrir.
À travers ces personnages, leurs caractères, leurs qualités et leurs défauts, l’auteure nous fait part de ces réflexions sur la vie. Elles ne sont pas forcément très poussées ni sentencieuses. Elles m’ont interpellée et permis de faire évoluée mes réflexions sur la vie. Ouh ! Là ! Faut que j’arrête de philosopher ! Pour moi, c’est un point très positif.
Mon seul regret est que le livre présente certaines longueurs, des baisses de rythme qui ont nui à ma lecture. Par contre, je ne sais pas si l’auteure pouvait s’en passer, elle aurait peut-être perdu en cohérence. Ces longueurs se sont concentrées au début du récit, j’ai donc eu du mal à m’y mettre et une fois lancé, j’étais dans l’histoire au côté de Paloma et Renée ♥.
Un petit remerciement aux éditeurs qui ont bien fait leur boulot au niveau du résumé, il n’en dit : ni trop, ni pas assez ! Merci, je n’ai pas été spoiler cette fois-ci !
En résumé : Ce n’est pas un coup de cœur, mais ça reste une très belle histoire, une ode à la vie et à la découverte des autres. Nous avons toujours la possibilité d’apprendre des autres.