
Un petit aperçu à travers un extrait :
Vivre pour des femmes pareille !… Pour la gagner, pour la conquérir _ et… mourir pour elle. Les livres avaient raison : de telles femmes existaient _ elle en était une. Elle donnait des ailes a son imagination et de grandes toiles lumineuses se déployaient devant lui, tissées de vagues et gigantesques silhouettes d’amour, de poésie et de gestes héroïques accomplis pour une femme _ pour une femme pâle comme une fleur d’or.
Mon avis :
Comme vous l’avez remarqué, j’ai choisi un résumé très exhaustif. Pourquoi ? Tout simplement, parce que, comme pour tous les classiques, la quatrième de couverture en dit beaucoup trop, ça gâche le suspens. 🙁
Ce livre est superbe en complexité. Pour moi, c’est un peu : un inclassable. C’est un livre original, qui fait réfléchir, mais ce n’est pas pour autant un coup de cœur… C’est un livre qui a sa place dans ma bibliothèque.
Millina arrête de tergiverser, c’est ton avis que l’on veut.
Très bien, très bien ! Martin Eden est un personnage attachant par sa naïveté du grand monde et en même temps sa maturité sur la vie. Il a vu le monde en naviguant et connu une vie difficile. Cependant, malgré cela, il reste naïf, rêveur… Ce contraste et sa maladresse le rendent touchant, craquant… Il apprend vite et veut s’améliorer. Il a un comportement combatif, c’est épatant. Par contre, sa fascination pour les gens de la haute société m’a d’abord un peu mal à l’aise. En même temps, l’auteur nous donne les éléments pour la comprendre. En plus, son avis devient de plus en plus contrasté… Je me tairais sur le comment ça arrive ni pourquoi ?
L’histoire de l’écrivain Martin Eden m’a passionnée et révoltée. Sa vie est un chemin semé d’embûches. Il traverse beaucoup d’épreuves. Celles-ci lui sont imposées : par sa famille, par Ruth et sa famille, par les éditeurs… Elles sont terribles. Cependant, il n’abandonne pas. J’ai beaucoup aimé le soutien que lui a apporté Brissenden. Il est un peu, le seul à croire en Martin Eden.
Il y a tellement de personnages contrastés. Cela leur donne un côté plus humain, car on change d’avis en cours de route ;). Enfin, moi ça m’arrive.
Ruth bien qu’elle soit contrastée, mais elle m’est restée insupportable, car elle veut modeler Martin pour qu’il ressemble « à l’homme de ses rêves ». Et si pour ça, il doit abandonner ses rêves. Eh bien ! tant pis ! Cependant, à sa décharge, elle est emprisonnée dans une cage dorée : faites de convention et d’une certaine image de la femme. C’est vrai que cela m’a exaspérée, mais aussi fait réfléchir.
En résumé : C’est un livre qui a donné lieu à des débats enflammés avec ma mère sur les personnages, leurs conditions sociales… C’est donc un beau livre qui fait réfléchir<3
Notation :

8 réponses à “Martin Eden de Jack LONDON”
[…] Lien vers ma chronique : Martin Eden de Jack London […]
[…] Martin Eden de Jack London […]
[…] Chronique ICI […]
Tu le sais déjà, Martin Eden fait partie de mes romans préférés ! J’ai aimé ce personnage si fort, et cette fin si puissante.
J’avoue que la fin m’a d’abord choqué… Mais ensuite, je l’ai comprise et accepté….
Ah ! Enfin cette chronique sur ce livre ;D ! Elle mérite bien mon premier commentaire sur ce blog !
Je te rejoins tout à fait sur les quatrièmes de couverture qui en disent beaucoup trop. Voire tout. Certaines au contraire ne disent pas grand chose. Voire rien. Ou quand le juste est semble-t-il difficile à trouver 😀 .
J’ai également été déçue par Ruth, mais surtout sur la toute fin. Avant, contrairement à toi, pas tant que cela pour moi ; notamment si l’on tient compte du milieu social dans lequel elle évolue, de ses codes, et en quelque sorte de son emprisonnement moral. A la fin, si j’ai été touché, c’est par sa médiocrité.
Comme tu l’as justement souligné, c’est un livre qui fait (et qui donne à) réfléchir. Un seul regret : que l’on n’ait pas un compte-rendu des débats enflammés avec ta maman 😀 . Il ne faut pas oublier que ce roman est voulu comme une critique sociale de la bourgeoisie.
Eh oui, elle s’est faites attendre, désirer… En fait le synopsis de ce livre, c’est la trame du livre. Elle dévoile tout à part les 50 pages de la fin :(… il y en a aussi qui sont mensongers… Je n’ai pas détesté Ruth sur les premières pages où elle apparaît mais plus après la troisième ou quatrième rencontre avec Martin.. Quand elle le dénigre et le compare malgré les efforts de Martin Eden….
Pour les débat il y en a eu trop pour le retranscrire mais l’emprisonnement morale de Ruth a été un de nos sujet de débat 😉
Euh je voulais pas utilisé le mot détester mais énervée 😀