Les sœurs Carmines T3 Dolorine à l’école d’Ariel HOLZL

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Mon avis

Il ne me manquait plus que ce dernier tome pour compléter la saga. Comme pour les trois premiers, la narratrice est au rendez-vous. Dolorine est la dernière des sœurs Carmines. Elle est petite et drôle avec une imagination débordante. Elle est en plus chapeautée par monsieur Nyx. Il l’incite à tuer tout le monde. Eh oui ! À Grisaille, tant que vous n’avez assassiné personne, vous n’êtes personne. Dolorine est inscrite à l’école dans un pensionnat. Il se pourrait bien qu’elle tue enfin quelqu’un. Involontairement, peut-être ! Monsieur Nyx a en tout cas pas mal de projets en ce sens.

Pourtant, comment se fait-il qu’elle ne l’entende plus ? Cependant, elle est à peine arrivée au pensionnat que monsieur Nyx est devenu silencieux et les fantômes ont déserté la place. Elle se retrouve bien seule dans ce milieu peu hospitalier. Merryvère et Tristabelle ne sont pas là pour veiller sur elle. Et son institutrice a l’air louche. Que trame-t-elle ? Est-elle responsable de la disparition des fantômes dans l’enceinte de l’école ? Dolorine creuse son trou à l’école, mais ses camarades de classe semblent même l’apprécier. Après tout, ce n’est pas si terrible !

Pourtant, ses amis fantômes lui manquent et les remarques assassines de monsieur Nyx aussi. Le monde est ennuyeux et trop silencieux. Dolorine est prête à mener l’enquête, enfin elle est quand même très jeune, ne l’oublions pas ! Elle ne sait cependant pas trop par où commencer. Elle rencontrera diverses créatures, notamment un petit vampire exilé… Ce personnage, je l’ai tout simplement adoré, encore une créature imprévisible. Je l’ai tout de suite imaginé avec une bouille d’enfant irrésistible. Et pourtant celui-ci aurait l’âge d’être mon grand-père, son comportement laisse présager le contraire. C’est un savant mélange d’expérience et d’innocence. La directrice revêche ou même l’institutrice étrange sauront aiguiser votre curiosité et vous étonner. 

Dolorine est indissociable de la petite fille à la bouille couverte de confiture, pourtant elle grandit dans ce tome. Elle se crée sa place en tant qu’individu. 

Son journal est également une source de joie et d’ironie tantôt cocasse tantôt acidulée. J’ai adoré la suivre. Adélaïde Poulard la narratrice a su lui donner vie. Elle lui a donné de la voix, des intonations enfantines, câlines et volontaires. J’ai adoré ce dernier tome et j’en demande encore.

Je ne serais pas contre un dernier tome dans cet univers, si Ariel Holzl souhaite continuer, je serais prête à poursuivre mon exploration auprès des Carmines. 

En résumé

Encore un livre audio coup de cœur, c’est dû principalement à la construction de Dolorine Carmine et l’univers riche d’Ariel Holzl. Adélaïde Poulard ajoute sa petite touche d’épice et de douceur, pour un portrait plus vivant et touchant.

Note

Citation

En tant que nouvelle, et avec des années de retard scolaire, Dolorine partait battue d’avance.
pour y remédier, Monsieur Nyx l’avait encouragée à (poignarder) se bagarrer avec le plus grand élève dès le premier jour. Par la suite, s’arranger pour recevoir le plus de punitions possible et déclencher des batailles de nourriture au cours des repas n’était pas non plus à négliger.
Enfin, si tout le reste échouait, il lui avait expliqué comment se tailler un couteau à partir d’une brosse dents.

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