Extrait en guise d’avant-goût :

Il était très habile, très au fait des histoires du quartier et des bons plans. Il connaissait les meilleurs coins de chasse, de pêche, de braconnage. Il savait charmer la petite comme la haute société. Il était le renard et nous étions tous des corbeaux. À chaque conflit où il était directement impliqué, il s’en sortait toujours indemne comme le chat retombe sur ses pattes.

Mon avis :

Une bonne lecture mais sans plus !

C’est une lecture qui fut difficile. J’ai eu le plus grand mal à rentrer dedans. Elle s’est bien heureusement, grandement améliorée sur la fin. L’auteur nous offre un récit un peu autobiographique à la Marcel Pagnol (La gloire de mon père) sur les 3/4 du roman, ça aurait pu être sympa. Sauf que j’ai franchement du mal avec ce style. Pour ceux qui aiment les aventures de jeunesse en pleine campagne, alors ce livre est fait pour vous.

Ce n’est pas pour moi !

Je rentrais dedans pour en ressortir aussitôt. Difficile d’être happée… L’auteur écrit bien mais, j’aurais un autre reproche. Il y a énormément de descriptions et peu d’action ou de dialogues. C’est dommage ! Car certaines scènes où le dialogue était plus présent, j’étais plus vite prise par le récit.

Un récit d’introspection !

Quand Camille apprend le décès d’un de ses amis connu durant son internat de médecine, il se remet en question. Il revient sur sa vie, sur ce qu’il a accompli ou pas. Le décès de quelqu’un de proche a tendance à nous ébranler, à nous questionner sur le sens de la vie. L’auteur explore la question.

Le dernier quart !

Camille se livre sur des moments et des rencontres durant son internat de médecine et là, j’ai été captivée. L’auteur y fait preuve d’empathie, j’ai pu voir qu’il avait à cœur le destin de ses patients.

En résumé  : J’en ressors du coup avec une bonne impression globale, même si déçue du début. La dernière partie était beaucoup plus à mon goût.