Mon avis
Alors oui, il faut qu’on en parle quand même. J’avais beaucoup aimé la saison 1. Je pense que vous l’avez vu. Je vous l’ai fortement recommandé parce que, déjà Audrey Fleurot, elle est juste géniale. Elle est piquante, cocasse. Elle maîtrise l’ironie à la perfection. Et puis, elle s’enflamme et ça fait feu de tout bois, justement. C’est sans surprises que j’ai été conquise par la saison 1. Dans cette saison, nous retrouvons Audrey Fleurot. Elle est fonceuse, frontale, et parfois elle fait tache. Elle est toujours tout feu, toute flamme. Cependant, elle nous offre un visage moins sûr d’elle, plus hésitant dans les épisodes « fil rouge ». Son HPI est tout à coup relégué au placard et elle devient normale. Elle est donc plus palpable et à portée du téléspectateur. Un contraste étonnant et surtout que j’ai apprécié, car c’est plus facile de s’identifier à elle dans ces moments-là. Sinon son HPI la rend plutôt inaccessible comme si elle était superwoman. Je suis intelligente, mais pas à ce point. Ces épisodes « fil rouge » ont au moins cet avantage, car sinon, l’intrigue est un total flop. Encore et toujours la même rengaine : « tous des pourris, tous des salauds dans la police ». Les réalisateurs ont voulu copier les Américains et concrètement ça ne le fait pas. Heureusement, ils contrebalancent leur propos et le retournement de situation final permet de les dissocier de leur confrère américain.
Bref, ces épisodes « fil rouge », un peu plus travaillés, moins longs auraient eu le mérite de rendre cette deuxième saison plus prenante et addictive. Après peut-être que ça m’a paru long aussi parce que les saisons sont courtes, 8 épisodes et sur 8 épisodes 3 sont sur la disparition du père de Théa 16 ans plutôt. Peut-être que deux auraient suffi ou alors mettre 2 ou 3 épisodes indépendants aurait été moins frustrant. En tout cas, le calcul n’était clairement pas judicieux.
Audrey Fleurot profite de ces épisodes pour évoluer, et laisser ses valises derrière elle. Elle remue le passé pour mieux se projeter dans l’avenir. Elle est consultante pour la police, même si ce poste pourrait être sur la sellette à cause de quelques bavures. Pour les épisodes indépendants, Morgane va enquêter dans tout type de milieux sociaux avec le même tact. C’est comme voir un cheval arrivé avec ses gros sabots. Vous le regardez avec horreur et en même temps une certaine fascination. C’est même légèrement jouissif quand elle s’attaque à l’aristocratie française, à ces vieux riches, encore tout étriqués qui vivent encore 50 ou 60 ans en arrière avec un ballet dans le cul. Ces coups d’éclats font du bien.
L’autre point fort de cette saison, c’est le rapprochement entre les différents personnages, entre le commissaire Karadec et Morgane, la collocation de Morgane avec Gilles ou l’amitié platonique entre Gilles et Daphné… Parfois, je me suis prise à espérer un rapprochement entre ces deux-là, et en même temps cette complicité platonique me plaît bien. Les réalisateurs ont pour l’instant eu la gentillesse de montrer une amitié homme femme sans sous-entendu et tension.
Ensuite, Céline Hazan profite de cette saison 2 pour évoluer. Lors de la première saison, elle m’avait fait l’effet de quelqu’un de plutôt froid et distant. La saison 2 est un tournant, elle gagne en assurance. Elle s’impose sans mélodrames. Son personnage a une construction positive. Dans la première saison, elle faisait l’effet d’une femme forte, qui toujours remise en doute par sa hiérarchie, car c’est une femme justement. Cependant, au lieu de dénoncer le machisme, son personnage faisait l’effet du bureau des pleurs et les autres comme Karadec, balaient l’argument ou font les sourds. Ce personnage qui aurait pu donner lieu à des débats enflammés et surtout à une forme de solidarité sonnait comme un couteau dans l’eau. Comme une idée amorcée, mais jamais finie. Son personnage est plus consistant.
En résumé
J’ai quand même bien aimé cette saison 2 malgré des longueurs et quelques facilités scénaristiques. C’est toujours un plaisir de retrouver nos différents protagonistes et l’évolution de leurs vies et relations professionnelles, amicales, mais pas que…
Synopsis

Notation
Conseil de visionnage
Si vous avez aimé cette série, n’hésitez pas à vous lancer dans les enquêtes de Miss Fischer, elle est piquante, mais par contre l’art et les bonnes manières sont une seconde nature pour notre détective.
Résumé en image



9 réponses à “Haut Potentiel Intellectuel saison 2 avec Audrey Fleurot”
Dommage pour les facilités scénaristiques et le manque de nuances, mais la série semble posséder d’autres atouts 🙂
oui, après ses atouts prévallent facilement ;D, Audrey Fleurot est une crème épicée 😀
[…] Haut Potentiel Intellectuel saison 2 avec Audrey Fleurot […]
J’ai découvert cette série via Disney +. Je suis définitivement fan ! Hâte de voir la saison 4 ^^
Oui la saison 3 était très sympa sans fil rouge avec des quiproquo et cette fin. Rrrh l’attente va être longue. 😀
C’est clair. Je crois que c’est en cours de tournage il me semble. ça va être loooong ….
bonjour, comment vas tu? je ne suis pas du tout friande de séries françaises. aussi celle ci ne m’attire pas. passe un bon lundi et à bientôt!
Dommage car certaines sont vraiment top. Bon lundi à toi !
J’adore cette série pour son délicieux mélange des genres, alliant drame et comédie avec réussite ! Je note ta recommandation concernant Miss Fischer.