Cher(e) loulou,
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Mon avis
Quel plaisir de retrouver Bianca et Valentina, même si elles ne sont pas les protagonistes de cette histoire ! Je les avais découvertes dans Félicita. Une superbe histoire, c’est une belle découverte de les retrouver un an plus tard après les dernières pages du précédent roman. Ce n’est pas gênant de ne pas avoir lu avant Félicita avant ce roman. Bianca se charge de faire les présentations et de rappeler un point essentiel. Pourtant, je suis à peu près sûr que si je ne l’avais pas lu avant, je ne me serais pas autant régalée.
Serena Giuliano nous invite dans « Villa Gloria », une maison d’hôte près d’Alberobello dans les Pouilles. Elle est tenue par une mère et sa fille, aussi curieuse l’une que l’autre. Iris a 26 ans. Villa Gloria est son rêve et son bébé. Elle le fait vivre avec l’aide de sa mère. Gloria est un esprit libre. Elle a la langue bien pendue et surtout aucun frein. Quand on tient une maison d’hôte et que l’on vit grâce au bouche-à-oreille, ça pourrait être à double tranchant. Pourtant, énormément de leur client loue sa capacité d’écoute et sa gentillesse.
Alors tant que ça marche, on s’en fiche n’est-ce pas ? Iris est de cet avis même si certaines sorties de sa mère lui donnent envie de se cacher sous la table et de disparaître. Comment fait-elle pour être autant sans filtre ?
Effectivement, Giorgio Matano, le premier invité de la semaine, commence déjà son séjour par se plaindre à grand renfort de plaintes et imprécations. Gloria laisse un : « mais c’est qui ce boomer ». Ça y est les hostilités sont lancées. Ensuite arrivent Valentina et Bianca. Bianca lance pour se présenter : « Ma maman est morte ». Pourquoi ai-je l’impression que Gloria et Bianca sont sur la même longueur d’onde ?
Un couple arrive, ils ont réservé à la dernière minute et ne sont pas très causants. La dernière est une femme seule au sourire lumineux, mais elle a fait vœu de silence. Chacun est secret à part peut-être notre chère Bianca.
Serena Giuliano nous offre une incursion dans « Villa Gloria » le temps d’un séjour. Cette semaine s’annonce croustillante. Serena Giuliano est tellement convaincante que je pense sérieusement à aller dans les Pouilles fin juin. J’ai même commencé à classer les maisons d’hôtes. À ma grande déception, elles ont l’air plus isolées et pas tenues par une Iris attentive et une Gloria envahissante et chaleureuse.
En bref
Un livre à lire, c’est une belle invitation au voyage, beau et émouvant. Prochain voyage en Italie, Alberobello. C’est sûr !
Note
Citation
« Qu’est-ce que c’est que ce boucan ? »
Matano râle et, pour une fois, il a raison.
« Je suis désolée, signore. C’est ma mère… Elle… Elle prépare le dîner… Toujours en musique…
— J’essaie de me reposer ! Je vous rappelle que je suis ici pour me décontracter !
— Bien sûr, je… Je vais lui demander immédiatement de baisser le volume. Je suis navrée. Vous appréciez votre chambre, sinon ? La vue vous plaît ?
— À vrai dire, les oreillers sont trop mous. Vous savez, j’ai des problèmes aux cervicales, et ce n’est pas à prendre à la légère. Et la salle de bains est petite… Mais bon, je vais faire avec.
— Vous avez besoin de produits d’hygiène, en attendant de récupérer votre valise ? Je peux vous fournir une brosse à dents, du dentifrice… »Extrait de
Villa Gloria
Serena Giuliano
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Synopsis

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Si vous aimez la plume de Serena Giuliano, il y a de fortes chances que vous aimiez celle de Carène Ponte.
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Bonne lecture !





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