The spanish love deception
Mon avis :
C’est une romance contemporaine écrite par Elena Armas et lue par Sarah Cornibert publiée par Lizzie. Je ne connaissais ni l’auteur ni le synopsis. J’ai vu ce titre sur mon abonnement Nextory. L’application le présentait comme le livre phénomène de Booktok. De plus, c’était une exclusivité signée Nextory en version audio. La couverture me faisait bien envie et j’avais besoin d’une romance légère sans prise de tête. De plus, la version audio me paraissait un bon compromis, surtout que j’étais une panne sèche de lecture, donc me rajouter un livre papier, ce n’était pas forcément l’idée du siècle. Allez, on se lance !
Finalement, c’est une romance légère avec une intrigue plutôt bateau « enemies to lovers ». Catalina est dans une entreprise. Elle est appréciée par ses collègues à part Aaron, le grand beau baraqué ténébreux et malpoli de la boîte. Enfin, il n’est pas le seul à ne pas l’apprécier Gérald, cependant c’est un homme d’une autre espèce, un misogyne, doublé d’un pervers. Il reste dans la boîte parce qu’il a des relations. Bref, personne ne l’aime et il est juste désagréable. Conclusion, il ne compte pas. Fin de l’aparté, Catalina a du mal à s’imposer et Aaron ne lui facilite pas la tâche. En plus, Aaron ou monsieur ronchon n’est jamais content. Et s’ils étaient simplement partis du mauvais pied. C’est donc dans une ambiance tendue que le Lecteur débarque. Pour rajouter un peu de tension, la sœur de Catalina se marie chez elle en Espagne. Si Catalina a mis un océan entre sa famille et elle, il y a une raison. Laquelle ? J’ai cru deviner qu’un événement passé avait beaucoup joué et le côté envahissant de sa famille le reste. Cependant, quand Catalina parle de sa famille, je me suis sentie touchée par l’amour et la tendresse dans ses propos.
Sarah Cornibert transmet ses émotions d’amour et de chaleur avec un ton doux et attendri. Cet événement passé est responsable de sa vie amoureuse ou plutôt de son absence. Avec Aaron, le lectorat est amené à déterrer petit à petit le passé de Catalina et comprendre pourquoi elle a fui l’Espagne. D’autant qu’Aaron n’est pas seulement monsieur Ronchon. Puis, Catalina a besoin de ce monsieur Ronchon pour jouer le rôle de son faux petit ami le temps du mariage. Ce stratagème mettra sa famille au pas. Enfin, Catalina croise les doigts et l’espère de tout cœur. Aaron est d’ailleurs à l’initiative de cette idée saugrenue. Catalina pensait seulement payer un gigolo ou un acteur pour le rôle, mais Aaron s’est invité sans prévenir. Vous trouvez ça louche ? Hihi, moi aussi ! Le diable s’est emparé de cet homme. Il semblerait qu’il ait lui aussi besoin d’une cavalière. Catalina fait donc un pacte avec Aaron : « tu m’accompagnes à cette soirée de charité et je t’accompagne au mariage de ta sœur ». On finit par se demander s’il la déteste vraiment ou si c’est juste Catalina qui le pense. Sont-ils seulement partis du mauvais pied ? En tout cas, une chose est sûre ; les sentiments d’Aaron sont loin d’être clairs. Catalina met plus de temps que nous à s’en rendre compte. Effectivement, l’intrigue ainsi que son évolution restent prévisibles. Pourtant, cela n’enlève rien à la romance. Elle est légère, sympa pour l’été, sans prise de tête, avec des personnages hauts en couleur qui vont vous en faire voir des vertes des pas mûres. Ce petit ajout rend le récit mouvementé et plus savoureux.
La fin est un peu hot et les scènes d’amour un peu trop longue et too much, mais on leur pardonne tout au mot de la fin.
La narratrice est plutôt douée.
Sa diction ainsi que le rythme qu’elle impose soulignent le rythme et l’état émotionnel des personnages. J’ai bien aimé le fait qu’entre Catalina et Aaron, Sarah Cornibert passe d’une voix chaude à une voix plus suave, etc. Ce changement d’intonation rend la lecture plus vivante et prenante. Le seul petit point négatif, c’est l’accent espagnol, il n’y en a pas. Sarah Cornibert parle espagnol avec un accent à couper au couteau, aucun effort de ce point de vue. Effectivement, ce n’est pas donné à tout le monde, mais là ça écorche les oreilles. Si vous avez des origines espagnoles et que vous avez du mal à passer outre, c’est compliqué. Cependant, passé ce détail, c’est un réel plaisir.
En résumé :
C’est une très bonne lecture légère, parfaite pour l’été, la plage, sans prise de tête et un bon moment d’évasion. Je me suis sentie en empathie avec eux, et j’ai réagi plus d’une fois avec « roh, non », « mais ouvre les yeux » « oh ! c’est mimi » et « qu’est-ce que je l’aime l’abuela ». Une écoute vivante et vécue à 80 %.
Note :
Citations :
« — Sí, ai-je répondu, sans me douter qu’elle prendrait ce mot pour une confirmation.
Mais c’est ce qu’elle a fait, comme il fallait s’en douter.
— No, ai-je ajouté, essayant de faire marche arrière.
Alors, Aaron a fait un signe et a secoué la tête de nouveau, et les mots qui étaient sur le point de quitter mes lèvres se sont évaporés.
— Je…
Pourquoi faisait-il si chaud dans mon bureau ?– No sé, Mamá.
—Ta mère? s’est enquis Aaron.
—Cómo que no sabes? est arrivé au même moment.
—Je…
J’ai traîné en longueur, ne sachant pas vraiment à qui je parlais, à l’homme renfrogné ou à ma mère.»
Synopsis :
Résumé en images :
Mes avis sur d’autres livres de l’auteure :
Peut-être lirais-je la suite ?
[…] The spanish love deception […]
Pas de souci. -_- (oui tu l’avais dit). En fait tu étais seulement sûre que j’avais fini de le lire, pas que la chro était (déjà) dispo, du coup je me suis dit je te le dis, à moins d’avoir croisé le Ly’s week.
Je suis désolée d’habitude je suis plus active que ça sur les réseaux mais je viens de perdre mon grand père. J’irai faire un tour un de ces quatre et rajouterai ton lien 😀