U4 T3 Stéphane de Denis LAPIERE, Pierre-Paul RENDERS et Adrian HUELVA

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Mon avis :

Le virus U4 ne se limite pas à Paris, Marseille a été touchée aussi. Dans ce tome, la(e) lectrice (eur) suit Stéphane. Elle vit seule dans son appartement. Les rues débordent de cadavres en décomposition. Le virus a touché la population comme une tornade. Pour les provisions et le réapprovisionnement, elle doit se rapprocher d’un R-point. Elle en profitera pour essayer d’avoir des nouvelles de son père. A-t-il survécu ou alors est-elle devenue orpheline de père et de mère comme la plupart des personnes de son âge ? Il faut qu’elle garde espoir. Si son père est en vie, il sera d’une grande utilité, c’est un virologue de renom (d’une autre trempe que Didier Raoult, désolée il fallait que je la fasse cette blague). Quand elle rejoint le R-point, elle demande très vite de ses nouvelles, mais personne ne sait la renseigner. Elle crée des liens avec Alex un autre solitaire ainsi que des élèves en médecine de son père. Ils lui demandent de rejoindre le R-point. Elle y sera plus en sécurité, car dehors, les pillards forment des gangs et deviennent de plus en plus virulents. Ce n’est pas bon d’être seule et encore moins d’être une fille. 

Après, Jules, Stéphane paraît réservée et plus sceptique. Elle a entendu également le message du maître du jeu de WOT (Warrior of time), mais contrairement à Jules, elle n’y croit pas une seconde. Elle est cartésienne pour elle, seule la science pourra les sauver bien que l’idée de remonter le temps soit séduisante. Ce personnage plus ancré dans la réalité m’a plu même si cela crée une distance avec le lecteur. Elle me touche plus, car elle est plus terre-à-terre et finalement son comportement et ses réactions face à l’adversité sont humaines. Elle devient plus saisissable. Elle fait partie de ses personnages auxquels on accroche petit à petit. 

En résumé : c’est une lecture que j’ai aimée comme le tome sur Jules même si je n’aime pas trop les traits des dessins.