Cher(e) loulou,

Mon avis

Le début du récit commence dans une diligence en direction de la campagne londonienne. Celle-ci est occupée par un gentleman et une dame. L’un dort et l’autre observe. 

Nell fuit la vie fastueuse de Londres comme la peste. Comme si elle avait le diable aux trousses. Elle ne peut rester une minute de plus près de Londres. Dès le début, l’on sait qu’elle pourrait avoir commis un crime répréhensible au regard de la loi. 

Sa fuite est retardée et déroutée par un incident. La diligence perd une de ses roues. Nell se retrouve sur les genoux du gentleman plus trop endormi. Comme un coup de foudre impromptu, ils s’embrassent à en perdre haleine. 

Toi aussi cher lecteur, tu ne comprends pas ? Margaret Moore est une grande de la romance historique dans le début des années 2000, et j’ai apprécié d’autres romances d’elle. Cependant si cette lecture était agréable, elle comporte quelques incohérences. C’est dommage, car cette romance a aussi ses points forts, notamment le gentleman en question, un Colin Bridgerton avant l’heure, qui est parti faire le tour du monde pour ses recherches et sa passion des araignées. Je suis loin de partager sa passion pour les araignées, mais elle était presque contagieuse. Justinian pourrait nous faire aimer ses petites bêtes. 

Sa manière d’être et sa curiosité le rendent attachant. Nell est quant à elle instruite et prête à tout pour sauver sa peau. Pourtant ses mensonges pour se sauver d’un traquenard sont une longue liste et la rendent moins attachante. Certains d’entre eux sont gros comme une maison et l’on se demande comment les autres personnages se sont laissés berner. Bref, la cohérence n’est pas le fort de ce roman. 

Si j’ai aimé, ce sera principalement grâce aux personnages de Justinian et des situations qui relèvent de la parodie rendant ce livre touchant et comique. J’ai choisi d’en rire. 

En résumé

Malgré quelques maladresses, le personnage masculin de Justinian est un petit vent d’air frais et un électron libre que j’ai apprécié découvrir.

Note

Note : 3 sur 5.

Citation

– Tu devras te marier avant ton départ. Si tu acceptes, non seulement je paierai les dépenses de l’expédition, mais je doterai ton épouse d’une demeure confortable à Londres, ou dans tout autre lieu où elle voudra s’installer, avec des domestiques, une voiture et cinq mille livres de rente annuelle pour le reste de sa vie. Je pense que c’est une proposition plutôt alléchante, tu ne crois pas ? 

Aussi choqué qu’il pût l’être par cette offre, il n’avait pas échappé à Justin que son père ne précisait pas qui devait être l’heureuse élue. Sans doute n’imaginait-il pas que la fiancée pouvait être une simple Mlle Springley. Mais cette offre était bien tentante, aussi tentante que celle à qui il songeait. S’il épousait Nell, tous les problèmes de la jeune femme, ainsi que les siens propres, seraient résolus. Ils seraient heureux ensemble. 

Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

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