
Extrait en guise d’avant-gout :
Citation que vous pourrez retrouver sur mon compte Booknode et Babelio.
Pour la première fois depuis des mois, je respirai à pleins poumons et fermai les yeux un instant. Le sable doux glissait sous mes pieds, l’eau fraîche et vive me ramenait à la vie. Sur la plage, les soldats étaient ivres d’air frais et d’espace. Certains s’allongeaient, voulant ressentir ce sol ferme sous leur corps tout entier. D’autres couraient, sautaient, s’embrassaient. Fous de vie, fous d’espoir, fous de terre. Les officiers laissèrent leurs hommes s’abandonner à cette liesse soudaine. Ils se faisaient peu d’illusions, mais à quoi bon leur refuser ce petit moment de bonheur ?
Mon avis :
Une déception !
Je suis déçue et je ne l’ai pas apprécié. Ce roman promettait une belle histoire avec de faits historiques inconnus de moi _ eh oui ! mon excellent professeur d’histoire a fait l’impasse sur Napoléon _. Je me réjouissais d’en apprendre un peu plus sur son histoire, son règne… Le début est peut-être pas assez introductif pour la partie historique surtout pour une nantie comme moi. Mais cela ne m’a pas tant gêné et il est plutôt prenant. C’est après que ça se corse vraiment…
L’histoire originale, mais faiblarde !
Héloïse une jeune femme d’une vingtaine d’années a accompagné l’armée napoléonienne comme cantinière durant la guerre opposant Napoléon en Espagne. Quand le régiment qu’elle accompagne est fait prisonnier, elle est embarquée malgré son statut de femme dans les prisons espagnoles. Son régiment comme bien d’autres sera envoyé sur l’île de Carbrera, elles ne sont que 21 femmes contre des milliers d’hommes. La vie en communauté n’est pas des plus sympathique. Le sujet choisi par l’auteure est super intéressant. J’en attendais beaucoup.
Et malheureusement, ça ne l’a pas fait ! L’histoire est travaillée, documentée, ça se voit, mais elle passe vite au second plan. C’est franchement dommage.
Une romance des plus pâles !
Héloïse est au début une héroïne qui fait preuve de force. J’aimais bien cette Héloïse. Mais par un revirement, elle devient une faible femme gouvernée par les hormones. Elle est superficielle partagée entre deux hommes. J’ai déjà du mal avec les triangles amoureux, mais celui-ci, j’en pouvais plus. Je n’ai pas pu m’empêcher de souffler et pour le coup, il m’en faut beaucoup. Je n’en dirais pas tellement plus.
Cette romance est assez niaise : « je t’aime, mais je ne peux pas lui faire ça », « il est plus là, on peut s’en donner à cœur joie »…. J’en passe.
La plume de l’auteure est fluide et agréable.
En résumé : Une déception, une lecture difficile et laborieuse malgré un thème super intéressant.
[…] a pas de livre qui m’a mise en colère. Il y en a par contre qui m’ont agacée comme La prisonnière de la mer de Elisa Sebbel ou encore La fin de la saga Les ombres de la nuit de Kresley […]
Nous sommes en effet parfaitement en phase quant à ce livre !
Cannetille
Je suis contente de voir que tu partages mon avis :S. J’ai vu pas mal d’avis positif, j’ai commencé à me demander si ça venait de moi.