Cher(e) voyageur(e),
Ce manga m’a été offert par un pote lors d’un de mes anniversaires. En faisant le tri dans mes livres, je me suis posée et je l’ai interrogé : t’ai-je lu ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Bon, comme je suis dans une optique de tri, je te lis et ensuite je décide si je te garde ou si je te mets dans une boîte à livre. Alors verdict ? Boîte à livre ou pas ?

Mon avis :
Le manga prend une nouvelle tournure. L’intrigue change. Le nouveau personnage bouscule une mécanique bien roulée et répétitive. Elle apporte un peu de fraîcheur et d’humour à ce manga. Qui pourrait croire qu’associer un démon et une nonne soit une bonne idée ? Effectivement, Idamaria est une nonne, et le seul personnage féminin vêtu de façon décente.
Cependant, je vous l’ai dit précédemment, je suis loin d’être très fan de la manière dont sont représentées les figures féminines dans ce manga. Elles ne sont pas juste très bien gaulées avec une forte poitrine et des vêtements minimalistes. Le mangaka expose les parties intimes de ses protagonistes. Sans être féministe, ça a quelque chose de dégradant et voyeur. C’est un point qui m’a fortement rebutée et qui continue de me rebuter. Je peux comprendre en cherchant à attirer un public de jeune homme bousculé par les hormones, on exacerbe les formes féminines.
Simplement, mettez-y de la variété ! Ne limitez pas la femme à l’objet de désir ! Les hommes ne sont pas exempts de cette universalité de forme. Effectivement dans les mangas, vous remarquerez que les garçons sont toujours fins, musclés et généralement grands. Les filles, quant à elles, sont plantureuses et dévoilent leurs formes. Elles minaudent beaucoup. Heureusement, Idamaria casse un peu la tendance.
Sa rencontre avec Kucabara est fort comique. L’auteur joue sur le quiproquo. Il a réussi à me faire sourire. En même temps, Kucabara est loin d’être très futé. Son cerveau vide qui carbure, c’est marrant à regarder et à lire.
Dans ce tome, l’intrigue va se concentrer sur ses deux personnages avec un zoom sur Kucabara et Bichura. Effectivement, comment le fils du diable est-il devenu l’avocat des enfers ? Cette question doit vous tarauder si vous avez lu le manga jusque-là. Il est le fils de tout mal alors pourquoi prend-il la peine de défendre des humains ? Quel est son passé ? Qu’est-ce qui peut expliquer un tel revirement et une telle décision ? Ce volet est le tome des révélations. Elles vous laisseront sur les fesses.
Après ces éclaircissements, j’ai revu ma décision de continuer l’aventure ou pas auprès de notre avocat des enfers et de notre jeune nonne. Elle aussi est bien mystérieuse. Cependant, comme je l’ai dit et j’ai largement insisté, les formes et les dessins suggestifs me lassent un peu. Il y a quelque chose de provocant et sale qui ne me plaît pas. Je ne sais pas comment l’expliquer autrement.
Donc même si le suspense est là et bien que Kucabara est un innocent jeune homme avec le cœur sur la main et un peu idiot sur les bords, j’abandonne cette saga. Je me suis attachée à ce lascar hermétique au charme des démones suggestives et plantureuses. Pourtant, je ne continuerai pas l’aventure. D’autant que les dessins font assez vieux mangas comme ceux de la collection clamp, ils ont un petit goût d’enfance, mais ce n’est pas ce que je préfère dans les dessins de mangas.
En bref, après un avis assez rebutant sur le suicide, l’auteur a su remonter dans mon estime. Cependant, ce sera la fin de l’aventure pour moi. L’auteur a su rebondir et donner de la complexité à son intrigue. Il a su créer le suspense et créer une certaine addiction. J’ai quand même de grosses difficultés à surmonter les personnages féminins clichés tout en formes et en positions suggestives et lascives.
Tome précédent :
Defense Devil T2 de Kyung-il Yang et In-wan Youn
2 réponses à “Defense Devil T3 de Kyung-il Yang et In-wan Youn”
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J’avais lu ce manga au collège j’avais bien aimé. Mais il faut dire que ça devient de plus en plus énervant de voir du ecchi dans les mangas…
Il y a un manga que je lis il y a du ecchi mais le thème du manga est la découverte de la sexualité (c’est un manga SF ou on suit des adolescents, découverte de qu’est ce qu’un baiser, tomber amoureux ect). Mais le manga est plus ecchi que l’anime. (Darling in the franxx). Le début est très très ecchi mais ça se calme après pour se concentrer sur la relation avec les personnages. Personnellement par exemple pour les yaoi je fais attention à ce que je lis, je déteste quand il y a du non consentement. (Deux exeptions pour deux titres ; in these words et killing stalking. Pour moi c’est plus psychologique parce qu’il n’y a pas d’amour réciproque) sinon les autres titres s’il y a viol, je ne garde pas-
J’avoue que même si le sujet était la découverte de la sexualité la c’est de la fesse pour de la fesse. Les dessins sont trop nombreux et renforcent l’idée de la femme objet (belle sensuelle et machiavélique) ou puritaine et « vieille »fille. Il n’y a pas d’entre deux. C’est plus ça qui est gênant. Les yaoi j’ai jamais lu parce que Les Échos que j’en ai ne me disent rien. A vrai dire j’aime quand dans les shojo il y a aussi des couples homosexuels c’est une invitation à la mixité et ça s’est cool mais j’ai énormément de difficulté à ce que ce soit aussi cloisonné.
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