
Extrait pour vous donner un avant goût :
« — Quand tout ça sera terminé, je vais m’acheter un petit bout de terre dans les plaines. Un endroit sec, où je n’aurai rien d’autre à grimper que les marches de mon porche.
— Et les montagnes ? s’étonna Tol’chuk. Et la mine ? Je croyais que les n’ains n’aimaient que ça.
Magnam émit un bruit grossier.
— Qu’elles aillent se faire foutre ! J’en ai terminé avec les tunnels sombres et les cavernes humides. À partir de maintenant, je ne veux plus que de la prairie verdoyante, des champs à perte de vue et un panorama le plus dégagé possible !
Tol’chuk secoua la tête.
— Tu es un n’ain bizarre.
— Et tu n’es pas non plus un og’re particulièrement typique, répliqua Magnam.
Tol’chuk haussa les épaules. Durant son périple à travers les contrées d’Alaséa, s’il avait appris une chose, c’est que nul ne pouvait être jugé sur sa seule apparence. Chaque personne possédait des profondeurs cachées au premier abord. »
Mon avis :
C’est le dernier tome !!! Cela me donne envie de dire ouf, mais aussi mince. Vous me Direz-vous « sans doute » ? Eh oui ! Cette saga est vraiment très bonne. Cependant, je pense que ce tome marque la fin idéale de l’histoire.
Parlons de ce volume ! Comme dans tous les tomes de la saga, l’auteur jongle d’un personnage à l’autre. Est-ce dérangeant ? Non, au contraire ! Cela permet d’en apprendre davantage sur chacun, de s’attacher à eux et de découvrir des personnages entiers, complets et travaillés. Cette façon d’écrire est un véritable atout selon moi. Je me suis attachée à la plupart des protagonistes, même si j’ai eu du mal avec Mogweed (mais si vous avez lu le livre, vous me comprendrez). J’ai adoré Tol’chuk : naïf, mais loyal, c’est un ami que tout le monde rêverait d’avoir. Tyrus est un pirate et un prince au grand cœur. Kast, sanguinaire, cache un amour profond pour Sy’wen, tandis que Sy’wen est une meraï courageuse et généreuse. Vous l’aurez compris : je me suis attachée aux personnages encore plus qu’à la quête qu’ils mènent.
La quête en elle-même est pleine de rebondissements. Je dois dire que James Clemens sait créer du suspense et nous tenir en haleine. Au début de la saga, je me surprenais à dire : « maintenant, il va se passer tel événement », et j’avais l’impression que l’auteur me répondait : « vous vous êtes bien fait avoir ! » À plusieurs reprises, il m’a bluffée. Et au fil des tomes, j’ai abandonné les spéculations, sûre de me laisser surprendre.
La fin m’a étonnée : elle laisse une lueur d’espoir, mais toujours avec sa part de ténèbres. Pour en savoir plus… il faudra lire le livre ! 😉
Cependant, ce tome n’est pas exempt de défauts. Eh oui ! Il y a quelques points qui m’ont déplu :
- La facilité avec laquelle l’auteur fait mourir plusieurs personnages m’a attristée.
- L’ennemi reste dans l’ombre pendant longtemps, et sa fin est expédiée en une vingtaine de pages, ce qui est un peu frustrant.
- Certains chapitres sont très longs (40 pages), et je suis partisane des chapitres courts.
En résumé : un très bon final, du suspense au fil des pages et une épopée originale qui vaut vraiment le détour.
Notation :
Voili voilou pour cette chronique. J’espère qu’elle vous a plu et à bientôt pour une nouvelle chronique.
NB : je mettrais les commentaires fait sur booknode sur les tomes précedents très prochainement.





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