Un enfant sans histoire(s) d’Amelie Antoine

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Cher(e) loulou,

Mon avis

@vivianelafeedu29 sur Instagram avait vanté les mérites de ce roman, elle en avait tellement bien parlé que je l’ai emprunté dès son apparition dans le fond de la bibliothèque. Est-ce que sa recommandation en valait la peine ? 

Marianne et Sylvain ont essayé d’avoir des enfants par tous les moyens, mais rien. Les hormones, rien ; l’insémination artificielle, rien, La FIV, rien ; la ICSI, rien. L’adoption semblait une bonne option. Des années de silence, et enfin une réponse positive. Les deux futurs parents se rendent en Ukraine pour rencontrer l’enfant, Vadim. Un poupon qui leur plaît de suite. L’apprivoiser ne sera pas facile. Il a manqué d’attention à la naissance. Ceci explique un comportement plutôt solitaire. 

Puis le petit miracle arrive, Marianne est enceinte, Nathan rejoint cette famille heureuse et inespérée. Mais alors comment cela a-t-il pu basculer ? Comment un tel drame a-t-il pu se produire ? 

Les deux garçons étaient gardés par leur babysitter, néanmoins à la fin de la soirée, Sylvain est contacté par Juliette. Sylvain se décompose. Les policiers se rendent chez eux. 

Avec Amélie Antoine, j’ai remonté l’histoire de Vadim et de sa famille à travers le récit des différents témoins : Juliette d’abord, puis la mère de Sylvain, les voisins, la maîtresse d’école et les collègues. Mais aussi à travers Sylvain et Marianne. Le quotidien de Vadim se dessine. Il n’est pas tout rose. Certains événements laissent des impressions étranges.  

Chaque témoin a son avis sur tout. Tout le monde le trouvait étrange. « Je l’avais dit qu’il était étrange ce gamin ». Pourtant avant le drame tout le monde s’est tu. Qu’attendaient-ils pour faire un signalement ?

6 mois avant le drame, Vadim a commencé à avoir un comportement désappointant pour Marianne, mère au foyer. Le premier est d’avoir exigé une crêpe pour son ami imaginaire, Volodya. Marianne ne sait quel comportement adopter. Nier la présence de cet ami ou seconder son fils ? Puis, il a voulu une place à table. Sylvain s’en amuse et Marianne s’inquiète. Un mois passe et la présence de Volodya se fait plus envahissante. Des objets disparaissent. Est-ce un ami imaginaire, son fils ou bien le fantôme ? Marianne est fatiguée, est-ce que ça lui joue des tours ? Ou pas ?  

Amélie Antoine a une plume simple et directe. Elle fait des chapitres courts et laisse planer le doute. La fin d’un chapitre est souvent synonyme de question et de doute. Impossible de s’arrêter sans avoir la suite. Alors j’ai enchaîné. Bref, j’étais saisi par l’histoire et j’avais envie de connaître tous les tenants et les aboutissants. 

En résumé

J’ai dévoré ce roman. Un ami imaginaire peut-il être une présence malveillante ? Qu’est-ce que vous feriez si votre enfant se mettait à parler seul ? À s’isoler ? Mais aussi changer de comportement en devenant irritable, voire même méchant ? Comment un enfant doux, silencieux et rieur peut-il devenir inatteignable et renfermé ? L’ami imaginaire est-il le seul en cause ? Un thriller haletant, avec un rythme staccato et un suspense de tous les instants. 

Note

Citation

« Pourtant, aujourd’hui, alors qu’elle a le regard rivé sur la crêpe qui achève de dorer dans la poêle, Marianne est songeuse. Elle pourrait trouver la demande de Vadim amusante, mais elle se sent étrangement mal à l’aise. Jouer avec un ami qui n’existe pas, pourquoi pas, mais vouloir lui donner à manger ? Jusqu’où son fils compte-t-il pousser cette comédie ? Peut-être serait-il temps de mettre le holà en douceur?
– Une crêpe entière, ça fait beaucoup, non? Pourquoi ne pas juste lui faire goûter un morceau de la tienne, plutôt ? suggère-t-elle alors, sans être tout à fait satisfaite de sa répartie.
Vadim hausse les épaules, acquiesce sans enthousiasme. Il marmonne que Volodya aurait bien aimé en avoir une pour lui tout seul, mais que ce n’est pas grave, il va partager avec lui, bien sûr. Pressée de passer à autre chose, Marianne hoche la tête pour signifier son approbation. Nathan s’empare avec avidité de la crêpe suivante, manque de se brûler les doigts. Sa mère le gronde pour la forme, tandis que Vadim découpe avec application la sienne en deux moitiés égales.
– Volodya dit que, de toute façon, il a rarement faim. Comme il n’y[…] »

Extrait de
Un enfant sans histoire(s) (French Edition)
Antoine, Amélie
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Synopsis

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