The sounds of my soul T2 de Rin Saito

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Mon avis

Comme le premier, ce tome est poétique avec du rythme et entraînant comme une musique des années 80. La musique adoucit la thématique du harcèlement. Mizuki est toujours réduit à son état soit à son handicap. Les enfants peuvent être cruels entre eux. Cependant, les adultes ne sont pas en reste non plus. Sans que cela soit volontaire. Par exemple, l’équipe pédagogique par peur que Mizuki se blesse. L’équipe pédagogique ne veut pas qu’il participe au sport. 

Mizuki est de plus en plus frustré d’être toujours réduit à son état. Les autres le moquent, mais si on le retire de toutes les activités, que lui restent-ils pour s’affirmer ? Pourquoi ne pourrait-il pas jouer avec ses camarades ? Certes, cela peut être handicapant pour eux de l’avoir dans l’équipe ou difficile de l’attendre, mais le jeu n’est-il pas aussi de tenter et de progresser ? Pourquoi doit-on atteindre la perfection ? Pourquoi ne pas simplement noter le progrès ? C’est tellement plus positif ? 

Heureusement, ce tome n’est pas rempli d’injustice. Mizuki a son refuge : la musique. Il apporte son violon pour avoir un peu de réconfort et en jouer pour se remonter le moral. Une énième moquerie, il sort son violon, commence à jouer et c’est le début d’une drôle de rencontre. Je me tairais sur la suite, mais Mizuki est un petit garçon tellement facile à aimer. Je suis heureuse pour lui, même si comme lui je sais que les épreuves ne sont pas finies. 

Il s’accroche à sa passion, essaie de se faire une place, mais n’oublie pas ses anciens amis. J’aimerais revoir son meilleur ami sourd. Mizuki est tellement tendre. Il voudrait transmettre la mélodie à cet ami. Une mission peut être impossible. Pourtant, il n’abandonne pas cette idée. 

J’espère que la mangaka ne l’oublie pas. Son but est de faire évoluer Mizuki et de le faire accepter dans une école et de prôner la mixité. 

Le handicap ne devrait pas être un obstacle à l’école normale. Intégré le handicap à notre quotidien, c’est gagner en tolérance. Tendre la main et se lier d’amitié sans le considérer, c’est encore plus fort. Or les écoles spécialisées qui les isolent n’aident pas les enfants à élargir leur horizon et à être tournée vers les autres selon moi. 

En résumé

J’adore ce manga et ces messages. Ce tome, même si parfois un peu dur, est plus léger que le précédent. Je n’ai pas fini en larmes à la fin. Cependant, la mangaka garde cette note acidulée et développe la thématique du handicap et du harcèlement avec brio. 

Note

Synopsis

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Temps de lecture

Bonne lecture !