Fragment de livre #112

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Fragment de livre #104

Cher.e.s voyageur.e.s,

Je vous présenterais un extrait du livre, mais cette fois, ce sera d’une lecture passée et déjà chroniquée de façon à vous faire découvrir le livre autrement. J’ai un peu changé le principe. Pourquoi ? parce que je trouve qu’un extrait est bien plus parlant qu’un résumé et surtout que certains résumé sont trop spoilant ou mensonger.

Aujourd’hui, je vous présente un fragment de livre On se reverra de Lisa Jewell :

« Elle monte dans sa chambre et jette un œil à ce que font ses parents. Ils sont assis sur leur beau canapé John Lewis et fixent la télé. Elle sait qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’ils sont en train de regarder. Si elle les appelait pour leur demander ce qu’ils font, ils auraient du mal à lui répondre. Mais même dans le brouillard de leurs mémoires évanescentes, ils se tiennent la main, ils ne se lâchent pas. Ils ne sauraient pas dire qui est le Premier ministre, quel est le jour, le mois ou l’année. Ils ont du mal à se souvenir des prénoms de leurs filles et sont loin de pouvoir dire s’ils ont déjà déjeuné ou s’ils ont quelque chose de prévu pour le dîner. Ils ne connaissent plus rien, pas même les choses cruciales. Mais ils savent qu’ils s’aiment. »

Bonne lecture !!

Fragment de livre #97

Cher.e.s voyageur.e.s

J’ai commencé à lire un livre et que je lis un peu chaque jour « On ne naît pas féministe, on le devient de Julia Pietri« . Il a l’air rempli de parole bien senti mais aussi de réflexions qui me paraissent judicieuse. Ce n’est pas l’homme l’ennemi seulement une société qui a besoin de laisser certaines idées concernant les deux sexes à l’abandon. Je vous laisse en juger par vous-même.

« Parce que nous vivons dans un monde design-é pour les hommes, parce qu’il y a encore des pays où l’avortement est illégal, parce que les enceintes connectées ont 70 % plus de chance de comprendre une commande vocale masculine, parce qu’il y a encore des pays où les femmes sont mariées de force pour de l’argent et d’autres pays où elles ne peuvent pas aller à l’école quand elles ont leurs règles.

Je ne veux plus vivre à l’époque préhistorique. Je suis féministe par révérence.

Pour que les femmes ne se soient pas battues pour rien, pour honorer nos arrière-arrière-grands-mères, nos grands-mères, nos mères… Celles qui ont permis qu’aujourd’hui je puisse voter, je puisse travailler, je puisse ouvrir un compte en banque sans avoir à demander à mon mari. Celles qui ont permis que je sois la première génération à pouvoir avorter facilement, celles qui ont permis que je ne me rende même pas compte que tous ces droits sont terriblement fragiles et que nous devons continuer à les défendre.

Je suis féministe, car tout le monde devrait être féministe.

Muter féministe, c’est s’abandonner à de nouveaux codes, c’est déconstruire ce que nous avons appris à être, c’est ouvrir, parfois défoncer, les verrous de nos contradictions. C’est renoncer à une partie de soi-même pour réussir à se réinventer. Quelle féministe devient-on ? Comment accepter nos paradoxes ? Réveiller nos peurs sans lever de nouvelles normes d’auto-oppression. Ce serait maigre de passer d’une prison à une autre. Comme l’explique si bien Roxane Gay, autrice du livre Bad Feminist : la féministe parfaite n’existe pas. »

L’auteure donnera la voix à plusieurs personnes dans ce roman. On aura le droit à différents points de vue.

Bonne lecture !

Fragment de livre #96

Cher.e.s voyageur.e.s,

Je voulais vous donner un petit aperçu de Comment le dire à la nuit de Vincent Tassy :

« Le ciel commença à s’éclaircir. Elles passaient vite, les heures de rêve éveillé. Les heures sans nœud à l’estomac. Si rares. Arriverait-il bientôt ? Est-ce que c’était l’aurore ? On ne pouvait pas savoir. Le bourg, encerclé de montagnes, ne connaissait presque rien de la lumière du soleil. Comment quelqu’un avait bien pu se dire, un jour, que cette combe serait parfaite pour fonder une ville ? Lorsque quelques rayons l’atteignaient, c’était comme par erreur. Même l’été, ici, l’aube avait quelque chose d’éteint, de glacé. Tout le monde était pâle et débile. »

Ce petit fragment de livre reflète bien l’ambiance noir et morose du livre. J’avance dans le livre mais j’avoue que je ne vois pas bien où l’auteur veut en venir.

« Cléopâtre emmena Rachel à l’endroit qui semblait le plus profond, le plus isolé. Elles ne croisèrent que quelques clients. Elles s’installèrent autour d’une petite table ronde en fer, vert d’eau, aux pieds courbés. Tout autour d’elles, des livres. Rachel les examina un moment. Elle n’en connaissait pas beaucoup. Elle aima cela. Elle se dit qu’elle aimait les livres qui lui étaient étrangers, dont elle ne pouvait rien soupçonner, leur océan. »

Un autre extrait en bonus 😉

Bonne lecture !

Fragment de livre #95

Cher.e.s Voyageur.e.s,

Je compte partager avec vous un extrait de Cavalier Vert Tome 5 : un éclat d’argent de Kristen Britain :

« Karigan songea que la morphie avait été vraiment très agréable, terrassant la douleur pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité. On ne comprend vraiment combien la douleur nous coûte que lorsque l’on en est libérée et que l’on sent la différence. Elle s’était laissé bercer, s’était abandonnée au monde flottant de la substance et avait dormi d’un sommeil de mort dénué de rêves ou de visions. »

Bonne lecture !

Fragment de livre #94

Cher(e)s voyageur(e)s,

Je voulais partager avec vous un extrait d’une de mes lectures passées L’ensorceleur tome 2 : Le livre de la destinée d’Elodie Charrieras.

Lilas entrait dans la cour fleurie des Caminade, dirigée par Isaline qui la chevauchait, assise devant Geoffrey. Ce dernier sauta à terre, avant de faire descendre sa petite-amie. Geoffrey ne cessait de repenser à leur conversation avec Thaïs, qui tournait en boucle dans sa tête. Il avait assuré qu’il trouverait ce Livre mais il n’avait pas la moindre idée de la manière de procéder. Le Livre pouvait tout aussi bien être caché dans le sable du Sahara qu’être noyé dans les fonds de l’océan Pacifique, ou même avoir atterri au milieu de la Chine et avoir été rangé dans une de ses bibliothèques

Bonne lecture !