Coucou tout le monde,
Je vous offre avec un peu de retard un passage un fragment de L’élixir d’oubli de Pierre Pevel :

« Assez curieusement habillé comme un maître artisan du XVIIIe siècle (longue veste sans manches, gilet boutonné, chemise blanche bouffante, culottes de velours s’arrêtant au genou, bas blancs et souliers à boucle), Varon salua chaleureusement Griffont et, en le priant d’excuser un désordre qui n’étonnait plus les habitués, l’invita à s’asseoir sur le premier siège venu. Louis choisit un tabouret qu’il débarrassa d’une inopportune paperasse.
— Je range dès le mois prochain, annonça l’ogre avant de surprendre un sourire aux lèvres du mage. Oui, je sais que j’ai promis la même chose il y a un mois…
— Et le mois d’avant, et à l’été, et au printemps, et l’an dernier…
— Et ainsi de suite jusqu’au sacre de Napoléon, soit… N’empêche, c’est décidé. »
Bonne lecture !