Cher(e) voyageur(e),

Citations :
« Goliath passa lui aussi à toute vitesse. L’énorme chat frôla le mollet de Doreen au passage.
— Oh, pour l’amour de Dieu.
Elle enleva l’oiseau du dos de Mugs du revers de la main. Il sauta instantanément sur son bras et glissa étrangement jusqu’à son épaule.
— Thaddeus est là. Thaddeus est là, lui cria-t-il à l’oreille. »
Mon avis :
Je n’ai pas aimé, j’ai longtemps hésité à abandonner, mais je me suis forcée à le lire jusqu’au bout : un peu parce que c’est un autoédité traduit, un peu par espoir que ça s’améliore.
Doreen est une trentenaire qui a tout perdu : prestige, argent, amour… Son ex-mari et sa redoutable nouvelle copine _ avocate de Doreen _ l’ont laissée démunie. Heureusement, sa grand-mère Nan est là, elle lui a cédé sa maison. Une vieille bicoque qui manque d’entretien et son jardin maudit. Elle arrive à la maison avec son compagnon de voyage Mugs. Elle ouvre la porte. Un fauve aussi grand que Mugs les salue, ils en sortent tous les deux un peu bousculés et échevelés. Goliath est un chat-chien au caractère fluctuant. Doreen n’est pas en reste niveau surprise, car sa grand-mère avait également un perroquet gris du Gabon Thaddeus qui a le sens de l’à-propos. Le trio d’animaux va semer la zizanie. Qu’est-ce que Mugs tient dans la gueule d’ailleurs ? Ne serait-ce pas un doigt ? Mais où est-ce qu’il l’a pris ?
Le résumé était alléchant, certaines scènes sont comiques et elles expliquent que je me sois accrochée. Simplement, la zizanie est présente du début à la fin de l’enquête. Si elle était rafraîchissante, elle finit par être grosse comme une maison et agaçante. Les protagonistes humains sont tellement clichés. Puis, c’est un tel micmac.
Doreen est blonde. Vous me voyiez venir ! Croyez-moi, vous êtes loin du compte ! Elle n’a jamais travaillé encore moins fait chauffer son eau pour le thé. Elle regarde la cuisine de sa grand-mère avec horreur. Par contre, elle n’a jamais jardiné. Elle a juste supervisé le travail du jardinier de son domaine et la voilà jardinière en herbe. Elle n’a pas un sou en poche, son instance de divorce étant clairement mal barrée. Heureusement, Nan a égaré des sous dans tous ses manteaux. Elle est donc loin de savoir cerner les gens vu le coup fourré qu’on lui a fait et pourtant elle détricote les suspects comme une pro. J’arrête là. Le policier en herbe est aussi un cliché plus âgé que Doreen, sexy avec des biceps aussi large que sa taille… Aïe ! Ouille ! Et surtout, il se plaint de Doreen. Elle a la fâcheuse tendance à empiéter dans son enquête. Pourtant, ses protestations sont molles, et finalement, il n’apporte pas grand-chose. Je m’arrêterais là.
En bref, j’étais bien contente de tourner la dernière page. C’est dommage, car l’idée des trois animaux est vachement marrante même si c’est gros comme une maison. Thaddeus aura été la bonne note de l’histoire et le personnage le plus abouti.
4 réponses à “Jolis jardins maudits T1 De l’arsenic dans les azalées de Dale MAYER”
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Moi j’ai tout simplement adoré ce premier tome et j’ai d’ailleurs lu les autres tomes dans la foulée, je suis actuellement en train de lire le quinzième et j’attend avec impatience la sortie du suivant.
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Comme quoi, j’aimais le coté grotesque même si pour moi c’était un peu too much et le style peu travaillé. Après ça dépend de ce que l’on recherche et souhaite.
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ça avait l’air fun, dommage que tu aies dû te forcer pour finir…
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Oui le speech était franchement sympa. Il y a de l’idée mais trop four tout et cliché a mon goût.
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