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Mon avis
J’ai été attirée par ce manga d’abord à cause de sa couverture et de son titre. Avant de commencer, je n’ai même pas lu le synopsis. Je me suis lancée en suivant mon instinct. Celui-ci ne m’a pas trompée. Ce manga est un recueil de nouvelles avec des personnages qui passent d’une nouvelle à une autre.
La première nouvelle commence avec un jeune lycéen quelconque, mais qui aimerait se maquiller. Cependant, il n’ose pas. La peur des autres et de leur réaction guide sa vie. Sa peur et le simple fait qu’il ne s’assume pas l’effacent peu à peu. C’est un esprit du nom de Homura qui lui ouvre les yeux. S’assumer, c’est « exister », et tant pis, pour les autres. Certains l’admirent pour son courage même. Son premier pas est dans une boutique de maquillage puis vite plus rien ne l’arrête. La vision de l’auteure peut paraître édulcorée ou bisounours pourtant les réactions négatives fusent aussi. Les cons existent aussi dans cette version de l’histoire.
Dans une autre, c’est une mère au foyer qui essuie des remarques désobligeantes de la part de son mari chaque jour. Elle fait le ménage, s’occupe de son bout de choux, prépare à manger, met la table. Monsieur n’a qu’à poser ses fesses sous la table. Quand elle ose lui dire que ce serait bien qu’il s’investisse plus dans le quotidien, il lui rétorque que son travail est difficile et que quand il est à la maison, il souhaite simplement se reposer. Aveugle au mal-être de sa femme, à ses larmes et surtout à son malheur, il la laisse s’embourber dans cette humeur négative. Homura intervient, et ce sera un travail de longue haleine.
Tsuru Ringo Starr parle aussi de l’appartenance à un genre, de l’aromantisme, mais également le fait de se sentir à part et parfois rejeté. Elle pousse ses personnages à s’émanciper des attentes de la société, mais aussi de leur entourage. Ce manga s’encre dans une thématique forte : la tolérance et l’acceptation de soi.
Si la vision peut paraître simple, ne t’inquiète pas, cher lecteur, l’auteure nuance et surtout montre que parfois on y laisse quelques plumes.
En résumé
Ce sont des histoires qui ne se suivent pas forcément pourtant chacune aborde des thèmes de la société. Certains personnages reviennent d’une histoire à l’autre. Les thématiques sont multiples : la place de la femme, l’amour qui n’a pas d’âge, le mariage est-il une obligation, le maquillage chez les garçons, les femmes de carrière … Bref, est-ce qu’être non conventionnelle est forcément mauvais ?
Note
Extrait en image
Qualité d’impression et dessin
Les dessins sont vaporeux.
Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture
Bonne lecture !






Merci pour ce partage d’expérience. C’est sur que Sephora ce ne doit pas être des tendres pour ça.
Trop j’ai vraiment tout aimé de ce manga. Une super surprise.
Ah oui, les illustrations semblent tellement belles 😍
Il était une fois, quand j’avais toujours plus de cheveux, j’aimais utiliser un shampoing français, René Furterer, conseillé pour la perte de cheveux et disponible dans ma ville seulement dans la chaîne de magasins de maquillage Sephora. On n’a jamais vu tant de soupçon, dont une employée assignée à me suivre partout dans le magasin. Je ne partage pas le désir de ce personnage de me maquiller, mais je comprends un peu ses problèmes.