C’est un joli premier tome du manga et le troisième manga que je lis de la mangaka. J’ai bien aimé mais pas autant que Tokyo, amour et liberté. Ce n’est pas aussi original même si le thème n’en est pas moins intéressant. La mangaka aborde le début de l’ouverture du Japon sur le monde et notamment l’Europe. Ceci est aidé par l’exposition universelle et permet d’en apprendre plus sur cet événement.
Miyo est une jeune orpheline qui cherche un travail. Elle croise la route de Ban, un commerçant d’objets européens. Il est un peu excentrique, visionnaire et fou. C’est un personnage intéressant et peut-être un de ceux que je préfère. Il est bienveillant envers Miyo. Il a confiance en elle, lui permet d’apprendre et de s’enrichir. En contrepartie, elle met à disposition son don. Elle lit le passé et le futur des objets. J’ai hâte de voir s’il sera plus exploité.
La mangaka a fait un vrai travail de recherche. Elle parsème son écrit de petites explications historiques sur des objets. Elles sont les bienvenues.