
Extrait en guise d’avant-goût :
La touche de fantaisie se situe sous la pergola : un grand tableau noir sur lequel est inscrit au feutre blanc Avant de mourir je voudrais…, jumeau de milliers d’autres exposés à travers le monde depuis que l’artiste Candy Chang (je l’ai appris sur Wiki) a eu l’idée de les populariser. Avant de quitter les Marquises, les clients du Soleil redouté sont invités à écrire leurs vœux à la craie sur le tableau noir, que Tanaé photographie chaque semaine avant de les effacer. Un livre d’or d’outre-mer aussi éphémère qu’un papillon tropical. Je vous lis ceux qui n’ont pas encore été nettoyés par la patronne d’un coup d’éponge ?
Avant de mourir je voudrais…
Revenir à Hiva Oa, chez Tanaé !
Faire venir aux Marquises papa et maman et leur offrir un collier de fleurs de tiaré.
Faire le tour du monde.
Passer mon permis fusée.
Trouver la recette de l’immortalité.
Mon avis :
Une très bonne lecture !
C’est une très bonne lecture. Même si le début est long et pas très clair, j’ai fini par être happée par ma lecture. Un bon roman même si j’ai un peu eu l’impression d’avoir été flouée par l’auteur. En tout cas, la narration avait quelque chose de pas tout à fait clair. De plus, par bien des aspects, il m’a rappelé Ne lâche pas ma main, sans être du plagiat.
5 apprenties auteures et un auteur best-seller !
Après un tirage au sort, 5 apprenties auteures sont conviées à un atelier écriture avec l’auteur Pierre-Yves François sur l’île d’Hiva Oa. Elles sont toutes très différentes les unes des autres :
*Clem une trentenaire qui adore l’écriture : une vraie passion,
*Eloïse, une trentenaire, belle, mystérieuse et peu bavarde,
*Martine : une vieille dame aux dix chats, fan inconditionnelle de Jacques Brel et blogueuse,
* Farèyne un lieutenant de police du 15ème, stricte, elle ne lâche rien,
* Marie-Ambre une femme riche, superficielle et un peu trop portée sur la boisson,
Des femmes si différentes qui écrivent sous la dictée de ce fameux écrivain. Chaque matin, il leur donne une consigne : “avant de mourir je voudrais…”, écrire sur la disparition de quelqu’un, etc.
Et voilà, que Pierre-Yves disparaît, cela fait-il partie de l’atelier d’écriture ou non ?
Une intrigue captivante !
La disparition de Pierre-Yves m’a laissée perplexe et en même temps, j’ai deviné un peu la suite. Cette disparition est entourée de références au livre Dix petits nègres, ce qui fait craindre le pire. En tout cas, elle a un rythme soutenu. Difficile de le lâcher. Et ce décor paradisiaque un peu ombragé !
La plume de l’auteur !
J’ai été plus que ravie de retrouver cette plume simple fluide et prenante que j’avais eu l’occasion de découvrir lors de la lecture de Ne lâche pas ma main. Le petit hic est plutôt dans la narration où l’identité du narrateur n’est pas toujours évidente, surtout au début et dans les chapitres où il n’est pas identifié par l’intitulé de celui-ci. Dommage car du coup la fin est ou trop évidente ou un peu comme un cheveu sur la soupe comme un revirement à 360°. Je la comprends mais je ne peux m’empêcher d’avoir cette impression d’avoir été flouée.
[…] Au soleil redouté de Michel Bussi […]
[…] Au soleil redouté de Michel Bussi […]