Violence action T3

Violence Action T3 de Shin Sawada et Renji ASAï

Mon avis :

Ce manga est toujours aussi déluré, sympathique et parfois tellement absurde qu’il me vide totalement la tête. C’est toujours sympa de pouvoir penser à rien de s’évader. L’auteur Shin Sawada utilise autant le comique de situation que les personnages en eux-mêmes. 

Effectivement, Shin Sawada a eu une idée géniale en créant monsieur Moumoute. Il est complice dans le crime ainsi que voiturier de serial killer. Il est bedonnant, ventripotent, avec sa moumoute à la Elvis Presley ce qui rend son côté mafieux et parrain du crime tout de suite moins crédible. Il est accompagné par un camarade d’université de Kei, insignifiant et assez vite oublié. Ces deux lurons arrivent à devenir essentiels et attachants. 

Watanabe avec son air innocent et son crush pour Kei me plaît tellement. Pourtant physiquement parlant, je ne m’explique pas cette réaction. Il y a des personnages comme ça. Je le croiserai dans la rue, je ne me retournerai pas. Il est invisible. 

Cependant dans le scénario de Violence Action, il apporte un peu de fraîcheur et d’innocence. En plus, il veut apprendre à devenir un mister moumoute 2.0, si ce n’est pas trop kawaï ! 

Daria, la camarade de Kei, a rejoint l’aventure dans le tome précédent et offre encore une fois des scènes de grabuge. Elle est le digne portrait des grands tireurs à la Seeley Booth dans Bones tout en cherchant un endroit où crécher dans Tokyo. Chacun ses priorités. Bon, soyons clairs ! Elle doit encore sortir vivante du traquenard dans lequel Kei et elle se sont fourrées. Leurs ennemis ne paient pas de mines néanmoins le jeu se corse. Kei, Daria et leur improbable allié se trouvent en mauvaise posture. 

Renji Asaï continue de nous en mettre plein la vue. Comme Daruma Matsuura, il décide avec ses assistants de nous offrir des doubles pages pleines de dessins sans texte. De quoi reposer les yeux ou pas ? Effectivement, si les traits sont particuliers, la technique d’ombre et de lumière ou de valeur de retour est pleinement maîtrisée. Elle offre des portraits contrastés et soulignant ce décalage entre l’expression neutre de Kei face à un massacre ou une situation critique. Ce décalage a un côté comique encore plus présent quand Kei sourit face à l’adversité comme si rien ne pouvait l’atteindre. 

Shin Sawada et Renji Asaï font une très bonne collaboration et renforcent le mystère qui entoure leur héroïne. Cette saga est addictive, que ce soit par ses personnages décalés et où le mystère qui les entourent et leur logique incompréhensible pour nous simple mortel. Mes attentes concernant la vie et le passé de Kei ne cessent de grandir… Je suis addicte à cette saga.

En résumé : 

Violence Action est un manga déluré, absurde et sympathique qui permet de s’évader. Les personnages sont attachants, notamment monsieur Moumoute et Watanabe. Le dessin de Renji Asaï est maîtrisé, offrant des portraits contrastés soulignant le décalage entre l’expression neutre de Kei face à une situation critique.

Note :

Note : 4.5 sur 5.

Extrait en image :

album page large 50005

Synopsis :

Violence Action T3 de Shin Sawada
Violence Action T3 de Shin Sawada et Renji ASAï 6

Tome précédent :

Violence Action T2 de Shin SAWADA et Renji ASAI

Tome suivant :

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Temps de lecture :

3 minutes

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