Cher(e) loulou,
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Mon avis
Je ferais sans doute partie des rares personnes qui auraient préféré le tome 2 au tome 1. J’étais plus dedans. L’histoire m’a happé plus que la précédente peut-être parce qu’elle est moins médicale. Effectivement, si j’aime mon métier de pharmacienne, j’aime aussi pouvoir m’en détacher. Quand j’ai lu le premier tome, je devais avoir besoin d’évasion. Or, le premier tome faisait écho à ma profession. Ce second tome correspond plus à mon besoin d’évasion. Si les vieilles personnes sont toujours traitées avec respect et empathie, l’aspect médical est moins abordé dans ce tome.
La saga Mémoires de la forêt est très jeunesse. L’écriture est simple et parsemée de dialogues offrant un récit aéré et facile à lire. Mickaël Brun-Arnaud a écrit une autre aventure d’Archibald Renard douce avec quelques rebondissements et une bonne dose de bienveillances. De quoi réconforter les cœurs et apporter de la douceur aux enfants !
Cette histoire est moins axée sur la maladie même si celle-ci est présente. Elle est la cause des tourments d’Archibald Renard, non d’une pomme, il a perdu sa librairie. Comment ? Pourquoi ? C’est une nouvelle enquête pour notre cher renard 🦊. Il apprend qu’il n’est pas le propriétaire de la librairie. Seul son grand-père, Cornélius, pourrait le renseigner sur cette véritable tragédie. Cependant, celui-ci n’a plus toute sa tête et ses rares moments de lucidité se font extrêmement rares. Heureusement, il peut compter sur son neveu, Bartholomé, pour l’aider dans sa quête. Va-t-il réussir à reprendre sa librairie ?
Dans tous les cas, le nouveau propriétaire ne partira pas sans se battre. Effectivement, Célestin loup voue une haine farouche envers les renards. Pour lui, ses sombres animaux sont responsables de tous les maux de sa famille. Qu’a bien pu faire Cornélius de si répréhensible ? Ces carnets pourraient nous en dire plus. Effectivement, Cornélius tenait un journal intime. L’origine de la mésentente avec les loups pourrait s’y retrouver consignée, n’est-ce pas ?
Sanoë s’occupe de la mise en page du journal, le décor change de telle manière que le carnet semble être glissé dans le récit. C’est un détail que j’ai adoré. Elle lui a donné cette couleur ocre des papiers anciens, et la police d’écriture change aussi.
Les dessins de Sanoë sont légers, beaux et surtout, ils créent à eux seuls une atmosphère cocooning. Ils sont détaillés, colorés, mais avec des couleurs pastel et chatoyantes. Les traits des animaux sont proches de l’humain et des angles doux, renforcent l’idée de bienveillance et l’aspect enfantin. Leurs traits sont très reconnaissables et assez bien proportionnés au niveau des visages.
Ce tome est caractérisé par les couleurs de l’automne. Des couleurs orange pleines de réconfort et de chaleur.
Avec les membres de mon café littéraire, nous avons ouvert un débat. Je vous demanderais bien votre avis également. Mickaël Brun-Arnaud aurait-il connu autant de succès sans les illustrations de Sanoë ? J’avoue que la réponse est non.
En résumé
Je ne suis clairement pas comme les autres. Si le premier tome m’avait plu, sans que je saute au plafond. L’aspect médiatique avait grandement contribué à augmenter mes attentes. Pour ce tome, j’avais lu des avis moins enchanteurs. Mes attentes étaient moins importantes et j’ai pu déguster ma lecture comme il se doit. Je me suis régalée, je l’ai trouvé plus léger et je me suis évadée avec plaisir. Mickaël Brun-Arnaud a toujours quelques mots de compréhension et de patience envers nos aînés et leur mémoire à vau-l’eau.
Note
Citation
« – La truffe dans mes écrits, j’avais complètement oublié que nous devions nous retrouver à l’heure du thé ! Quelle tête de linotte !
–Vous savez, la mémoire, c’est comme tout: ça s’entretient, intervint Ferdinand Taupe avec sérieux en le tapotant du coude. S’entraîner à retenir le nom des gens que l’on croise est un très bon exercice. D’ailleurs, ne vous en offusquez pas, cher ami, mais… qui êtes-vous?
– Enfin, papa, lui répondit un Rousseau embarrassé. Tu sais bien que c’est Archibald, ton ami! Celui avec qui tu as vécu une grande aventure, l’été dernier. Tu te souviens?
–Eh bien… non, répondit la taupe, gênée. En revanche, s’il y a une chose que je n’oublie jamais, c’est l’heure du goûter!»Extrait de
Mémoires de la forêt. Les carnets de Cornélius Renard
Mickaël Brun-Arnaud
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