Cher(e) loulou,

Mon avis

Je me suis lancée dans ce roman avec de beaux souvenirs de « La vie ne se danse jamais seul » qui était un gros coup de cœur. Celui-ci est tout de suite moins intense, mais les larmes sont montées, elles n’ont simplement pas coulé. 

Ce roman c’est l’histoire d’un drame. Il marque le début d’une autre vie pour les différents protagonistes. C’est l’occasion pour eux de se réinventer que ce soit avec le poids de la culpabilité et l’envie de profiter de la vie. 

C’est une soirée après une fête arrosée qui change la vie d’Ulysse et de Bérénice. Bérénice est au plus mal. Ulysse ne peut laisser cette belle inconnue aux yeux violets seule dans une soirée où personne ne fait attention à elle. C’est décidé, il la ramène chez elle. Il a beaucoup bu, ils prendront un Uber, mais c’est bien connu l’alcool donne des ailes. Quand il voit que la rue est déserte, il est tenté de prendre sa voiture. Une overdose. De la déconcentration. L’urgence et une collision plus tard. La mort le frôle et emporte Bérénice au passage. La seconde conductrice est sauvée. Elle appelle les secours. Le réveil pour Ulysse est violent, perturbant… 

La culpabilité l’accable. Il est vivant. Elle est morte. Pourquoi a-t-il pris la voiture ? Qu’est-ce qui lui a pris ? Comment a-t-il pu prendre une décision aussi inconsciente ? 

Le voilà infirme une jambe en moins et une culpabilité pire que la rouille. 

Madeleine est dans le même état. Elle n’était pas en prise à l’ébriété juste une journée de boulot harassante une coupe de champagne et l’accident qu’elle n’a pas vu venir. L’équipe médicale et les policiers lui disent qu’elle n’aurait rien pu faire. Cependant, son esprit et sa conscience ne veulent pas entendre ce discours. Sa vie doit changer, elle a besoin de repos et surtout de faire amende honorable. 

Tous deux seront confrontés à la famille de Bérénice. Ils regardent la culpabilité de face. Une confrontation douloureuse, mais nécessaire. George, le père de Bérénice, leur réserve bien des surprises. Chacun va prendre un chemin, mais cet incident change leur vie à jamais. 

En résumé

Marie Joudinaud écrit encore une histoire sensible et douce. Elle ne m’a pas emporté comme « La vie ne se danse jamais seul », pourtant elle ne m’a pas épargné non plus. Les différents portraits sont doux, tendres et surtout une fragilité à fleur de peau. Une belle galerie de personnages que je quitte à regret.

Note

Note : 4 sur 5.

Citation

« Les murs tapissés de ces images hétéroclites composaient un immense kaléidoscope, et lorsqu’il entrait dans la chambre de son fils, Oscar avait l’impression de voyager. Il aimait s’asseoir sur le lit, le regarder travailler assis sérieusement à son bureau, comme si son père n’avait pas été là, imaginer la personne que ce petit bout d’homme si intelligent et sensible allait devenir. Généralement, il quittait la pièce sans avoir osé ouvrir la bouche, sans s’être approché de cet enfant que pour rien au monde il ne voulait gêner, déranger, déconcentrer. Il repartait à pas de loup et vaquait à ses occupations, le cœur rempli d’orgueil et de fierté. »

Extrait de 
Comme des éclats de toi
Marie Joudinaud
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Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

3–4 minutes

Bonne lecture !

Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2025 dans le menu Automne Extraordinaire sous catégorie validée : Le cercle de la Com’Thé.

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