Cher.e.s Voyageur.e.s,
J’adore cette série. C’est mon deuxième revisionnage. Je pense que vous l’aurez compris mais je marche beaucoup aux personnages dans les séries, les films mais aussi les livres.

La fin de la saison 3 nous laissait sur les fesses. Les révélations étaient tombées avec l’effet d’une bombe. Javier et Kevin étaient sur les fesses et moi aussi. En même temps, le tous pourri surtout les puissants est un schéma universel dans les séries américaines. Je vous l’ai déjà dit. Je me répète les épisodes fil rouge sont loin de me plaire dans les séries, par contre, je m’attache aux personnages. J’avoue que la disparition du capitaine ne me laisse pas indifférente. Cette figure paternelle et bienveillante envers Beckett me plaisait bien.
Déboussolée, j’enchaîne avec la saison 4. Non, attendez, comment ça Beckett se fait tirer dessus. Non, c’est une blague ! Dites-moi que je rêve ! Si Beckett meurt, j’abandonne la série. Beh, oui ! Il n’y a pas de Starsky sans Hutch donc pas de Castle sans Beckett. Ouf, elle se sauve. Castle est lui aussi soulagé, même si après sa déclaration d’amour à Beckett, il ne sait pas bien sur quel pied danser. Lorsqu’elle se réveille, elle prend une décision, elle casse avec Josh. Est-ce un signe ? Mon cœur de midinette tambourine, il est dans l’attente, Castle aussi. Puis Beckett lâche une bombe. C’est le trou noir, elle ne se souvient plus de rien avant l’impact de la balle. Hein comment ça ?
Cette saison est aussi le signe de la diversité. Un personnage change. La capitaine est une femme, Victoria Gates, une bureaucrate à la recherche des pourris. Elle est tatillonne, tête à claques. Beckett va devoir composer avec elle. Elle relève le défi. Cependant, elle intègre l’équipe et elle arrivera même à en devenir un pilier. Les épisodes nous offrent des enquêtes délirantes entre la nuit des morts-vivants et les super héros vengeurs. Castle va même se déguiser en Elvis. C’est de la folie. Il est difficile de se reposer sur ses lauriers. Quand Castle est pris en otage lors d’un braquage de banque, le schéma est également bousculé. Beckett change de casquette. C’était franchement sympa, quoiqu’un peu surréaliste.
Martha et Alexie sont elles aussi impactées par le renouveau. Martha nous offre des mises en scène, des costumes tous plus truculents et parfois étonnants. Elle va faire venir la tempête et le raz-de-marée dans le salon de son fils. C’est cocasse. Elle est effrayante. Elle s’enflamme, brode et écrit sur Castle. Elle va vous révéler des détails croustillants. C’est mmmh, fort sympa. Alexi en a marre d’être la jeune fille modèle. Elle va faire des tentatives de rébellion adolescente qui se solde plus ou moins par un échec. Elle sera aussi mal ébranlée par certains événements. Son personnage va gagner en maturité et puis ajouter un peu de piquant.
Le plus gros bémol reste deux épisodes dignes d’une pâle imitation de James Bond. Il n’apporte rien de particulier si ce n’est rallongé la sauce et répète qu’il y a des vendus partout même dans les services secrets. Cependant, 2 épisodes sur 24 ce n’est pas grand-chose ;).
Le final vient tout rattraper, l’attente fut longue. C’est une conclusion de saison qui apporte un petit baume au cœur.
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