Cher(e) loulou,

Mon avis

J’ai adoré le premier tome reçu via une masse critique. Je me suis dit go pour le deuxième, d’autant que la thématique était pour le coup original. Ce n’était plus la guerre, mais l’après-guerre et la reconstruction d’un pays vaincu. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce tome ne suit pas totalement le second, une dizaine d’années les séparent. Cela m’a chagriné. 

Effectivement, la fin laissait présager des douceurs. Si le malheur donne du mouvement à un livre et les obstacles du rythme. Les douceurs allègent le cœur des lecteurs. Ces dix ans auraient mérité un ou deux chapitres. Surtout qu’Hilde, Wilhelm et leurs parents ont été longtemps sans nouvelles du fils aîné retenu en Russie. Bref, un petit goût amer et puis ses premières pages qui ne sont pas qualitatives. Les dialogues manquent de spontanéité et de fluidité, les premières pages sonnent faux. 

Puis, hop comme un fait exprès, 30 pages après, la fluidité revient et me voilà dans l’histoire comme si je ne l’avais jamais lâché. Je récupère les wagons. Le café Engel reprend vie, mal vieilli, mais il a gardé cette ambiance familiale et conviviale qui fait son charme. Cependant, il se vide un peu, la concurrence fait rage dans le coin. Le café Konïg s’est établi en face. Il est plus beau, compétitif et surtout moins cher. Les recettes de la journée baissent et Hilde ne sait plus quoi faire. Elle propose des changements avec l’appui de Jean-Jacques, mais ses parents ne sont pas prêts au changement. 

Ses frères ne sont pas d’un grand secours. Wilhelm est soit au théâtre soit chez une femme. August se terre dans sa chambre et essaie tant bien que mal de surmonter ses angoisses et insomnies. Sa cousine, Louisa, vient aider de temps en temps, mais sa tête est ailleurs. Elle voudrait fonder un foyer avec son mari Fritz, mais chaque essai se solde par une fausse couche. Cela devient un traumatisme. Bref, si rien ne change le café Engel va droit dans le mur. Hilde en est consciente et ça la ronge. Que faire ? 

Ce tome, c’est aussi de nouveaux personnages qui se joignent à l’aventure. Svetlana et son fils Micha m’ont touché plus encore. Leur histoire, mais surtout leur relation fusionnelle est un plaisir. 

En résumé

Un second tome qui part du mauvais pied, mais comme le vélo ça ne s’oublie pas. Elle se réaffirme et reprend de plus belle. Les personnages évoluent butés et parfois chiants, ils sont tout de même animés de bonnes intentions et le résultat est au top. 

Note

Note : 4 sur 5.

Citation

« Ne t’inquiète pas, lui a dit Addi. Quand une de ces riches bonnes femmes commencera à porter tes créations, ses amies voudront savoir où elle s’habille. Et alors ce sera le succès assuré. « 

Il est si touchant, Addi ! Le soir, quand elle rentre chez elle, fatiguée, déprimée, il a déjà allumé le poêle, préparé le dîner et lui a lavé et repassé son linge. Non, elle n’est pas amoureuse de lui.

C’est ce qu’elle a cru pendant une brève période, mais elle se trompait.

Synopsis

Couverture du livre 'Café Engel T2 Les années fatidiques' d'Anne Jacobs, avec un décor de Wiesbaden en 1951 et des personnages illustrés.

Tome précédent

Café Engel T1 Une nouvelle ère d’Anne JACOBS

Tome suivant

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Résumé en image

Temps de lecture

2–4 minutes

Bonne lecture !

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