Cher(e) loulou,

Mon avis

Après avoir eu un coup de cœur pour le film, j’avais envie d’écouter le livre audio. J’étais curieuse par rapport au texte, j’avais envie de savoir si le film était une adaptation fidèle, s’il avait pris des libertés. Je l’ai vu, il y a un mois, c’est donc encore tout frais. Je peux le dire sans l’ombre d’un doute, qu’à part quelque liberté, l’adaptation est fidèle. Les différences se résument en très peu de choses. La rencontre de Roland et de sa femme est peut-être plus développée. Le fait d’utiliser le salon pour Roland pose plus de problèmes dans le film. Ce sont des détails du film en plus. 

Comment recevoir avec un lit au milieu du salon ? Eh bien, on ne reçoit pas. Ici, la touche d’humour est remplacée par la touche de douceur et l’amour des frères et sœurs de Rolland. Le film a réussi à compléter le livre, car certaines scènes sont dans logique avec la trame tout en étant nouvelle et vice versa. 

La présence de la mère, surtout son amour et sa foi en son petit garçon sont beaux dans les deux. Touchante et poignante. Leur relation fusionnelle est belle, toxique, un peu, et indéfectible surtout. 

Laurent Natrella est une voix qui ne fait pas pour moi. Il n’a ni la comédie ni le vibrato de Leïla Bekhti, mais cela marche. Je n’ai pas été autant émue que dans le film. Il faut dire que l’interprétation de Laurent Natrella est plus plate que dans le film. 

Cependant, le texte porte et même la voix de Laurent Natrella prend vie et nous embarque. Cette différence pourrait expliquer mon absence de coup de cœur pour ce livre audio, notamment après un film coup de poing qui m’a laissé avec des émotions à vif. 

En résumé

Ce livre est complémentaire au film et m’a fait revivre de bons moments. J’avoue que je suis tentée de le revoir au cinéma. Cette histoire est inspirante, comme quoi la croyance et le soutien d’une mère et d’une idole sont des forces incroyables. 

Note

Note : 4 sur 5.

Citation

« C’était toujours ma sœur aînée, Jacqueline, qui dénichait les médecins dans les pages jaunes et composait le numéro. Ma mère attrapait alors l’appareil en Bakélite noir et déroulait son discours à grand renfort de modulations et de roulements de « R ».
— Voilà. Mon fils Roland, le pauvre, il a un pied bot de naissance. On l’a opéré nouveau-né, mais ça n’a rien donné, expliquait-elle à la secrétaire.
Et puis, invariablement, elle poursuivait
— On m’a dit que le docteur, euh…
Elle ne se rappelait jamais du nom du toubib du jour.
— Enfin, que votre patron est un as de la médecine à ce qu’il paraît ! Quand puis-je venir le voir avec mon fils ? »

Extrait de 
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
Roland Perez
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Synopsis

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Temps de lecture

2–3 minutes

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