Utoya de Laurent OBERTONE

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Utoya, un abandon pourquoi ?

Un abandon, mon avis sera court et portera seulement sur ⅕ du bouquin ! Une amie de mon groupe de lecture de la Fac m’a prêté son roman. Utoya de Laurent Obertone est un témoignage documentaire sur un acte terroriste ayant eu lieu. Ce n’est pas une fiction et il faut avoir le cœur bien accroché. Laurent Obertone rentre dans la tête du tueur, retrace son parcours et surtout explique comment un homme a pu tuer plus de 60 personnes sans éveiller de suspicion. 

Le récit fait froid dans le dos. Il aurait pu être intéressant si ce n’est qu’il est trop voyeuriste avec un descriptif de la mort de chaque victime froide, clinique et distante. Certes, le terroriste doit les voir comme cela, pourtant ça reste très dérangeant et perturbant. 

J’ai tenu jusqu’à la quarantième victime d’Anders Breivik, puis j’ai laissé tomber. Les descriptions sont beaucoup trop macabres avec une certaine fascination pour l’acte. C’est révoltant et écœurant. Je pense que les descriptions cliniques sont de trop. Quelle nécessité a-t-on de savoir que la victime a reçu un premier impact de balle dans le bras, puis dans l’abdomen, puis dans la jambe et enfin dans la tempe ? Elle est décédée des suites de ces blessures à la tête. C’était trop. J’avais l’impression que l’on me décrivait un match de foot, avec les passes et les buts. C’est déconcertant et difficile à comprendre. 

En résumé

Je remercie mon amie de me l’avoir prêté, car je ne connaissais pas cette attaque terroriste à Utoya, j’ai appris beaucoup sur le procédé du terroriste, même si je me suis arrêtée avant de connaître ses motivations. C’est trop voyeuriste, macabre et clinique.

Note

Citation

À la première fête costumée de cet automne, je viendrai habillé en policier. Avec les insignes. Ce sera magni-fique, les gens seront très étonnés : -)

Anders Behring Breivik, dans son manifeste,

en juillet 2011.

S’il y a des gens sensibles parmi vous, des gens qui ne veulent pas entendre mon récit, je leur demande de quitter la salle.

Anders Behring Breivik, tribunal d’Oslo,

le 20 avril 2012.

7 Lejlas S. Femme, 17 ans

Touchée par deux balles à la tête, une balle reçue dans l’angle gauche de la mâchoire, traversant le squelette facial et ressortant par le côté droit du front ; l’autre entrée par le côté gauche de l’occiput, pour ressortir par le sommet du crâne.

Mort instantanée suite aux blessures à la tête.

Synopsis

D’autres avis sur la toile

Contrairement à moi amnezik666 a aimé, si vous avez besoin d’un second avis n’hésitez pas.

Des livres témoignages, sans être voyeuriste :

Ou sans impliquée des mineurs, car le sujet peut être sensible ou trop dure pour certains :

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Temps de lecture

Bonne lecture !