Cher(e) loulou,

Mon avis

J’ai aimé cette bande dessinée, ses dessins, sa poésie, mais contrairement à « Seizième printemps », les larmes n’ont pas coulé. Un pincement au cœur, une histoire que l’on dévore et un univers de douces couleurs et de messages doux. 

Les couleurs sont plus pastel et douces. Elles soulignent la mélancolie et aussi une histoire de deuil jamais ne finit. Le violet et le jaune sont des couleurs prédominantes et se marient totalement avec l’ambiance onirique de la bande dessinée.

Diane est une jeune fille rêveuse. Elle se sent à part même dans sa maison. Ce n’est pas la faute de son père et de sa nouvelle femme. Celle-ci est chagrinée. Elle aimerait bien que Diane l’appelle maman, que cette distance s’écrase. Cependant, Diane n’y arrive pas. Elle grandit et des questions sur sa mère surgissent. Son père reste muet. La jeune fille a besoin de connaître sa mère, c’est comme ci savoir lui permettrait de se construire. Une nuit sans sommeil, elle se lève accompagnée de son chat Luna. Elle fouille le grenier. Son regard tombe sur un pendentif avec un portrait à l’intérieur. Se pourrait-il que ce soit sa mère ? Enfin un indice, mais qui est-elle ? Ses rêves et ses aspirations ? Elle aimerait tellement le savoir. 

Les années passent. Elle continue à poser des questions sans réponse à part son père qui se rembrunit et se tait. Puis, une toux persistante s’insinue dans sa vie. Le diagnostic tombe. C’est la tuberculose. Ses parents l’envoient dans un sanatorium dirigé par son oncle maternel. Une occasion d’en savoir plus et de l’interroger. En attendant, ses nuits sans sommeil lui apportent deux nouvelles amies, un chaton et Diane Marie. Une âme bonne et joyeuse qui égaie son séjour. 

Une belle amitié dans cette quête de soi plutôt douloureuse et silencieuse. Yunbo continue de construire des histoires autour de la maternité. « Seizième printemps » était sur une maternité au-delà des liens du sang. Ici, c’est plus, peut-on grandir sans connaître celle à qui on doit la vie. Ce manque peut-il être comblé ? 

En résumé

Si « Seizième Printemps » avait été une claque, « tomber de la lune » est plus doux comme une réconciliation avec soi-même. Je suis toujours aussi séduite par la pâte artistique de l’auteure. Elle change de technique et de couleurs, mais le résultat est toujours aussi réussi. Un point important, la couverture reflète complètement la qualité de dessins du contenu comme pour sa précédente bande dessinée. 

Note

Note : 4 sur 5.

Citation

Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

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