Film #10 Enola Holmes 2 signé par Harry BRADBEER

Cher(e) voyageur(e)

Mon avis :

Tout d’abord pourquoi me suis-je lancée dans ce visionnage ? J’avoue n’avoir pas vu le un et au vu des critiques, il semblerait que j’ai bien fait. Pourtant, celui-ci a bénéficié d’un coup de pub assez agressif de Netflix. Coup de pub efficace, car pour une fois la bande-annonce était alléchante tout en gardant le mystère : ni de scènes clés ni la fin et sans spoil sur les réparties croustillantes. Je me suis dit : pourquoi pas ? Tentons l’expérience ! 

Je l’ai vu en deux temps, car j’avais quelque chose de prévu avec l’idée de reprendre plus tard. Je ne parlerais pas du film du siècle, mais j’ai passé un bon moment. Enola Holmes est rafraîchissante. Elle est parfois brute de décoffrage, cependant vue la société à laquelle elle est confrontée, difficile de faire autrement. 

Enola Holmes est la jeune sœur de Sherlock Holmes. Sa mère est une suffragette explosive et en cavale. Son frère est un détective de renommée mondiale. Enola est juste Enola. Elle est aussi douée en tant que détective, mais elle n’arrive pas à sortir de l’ombre de son frère. Elle essaie pourtant. Vous voyez, elle a ouvert son propre bureau de détective. Il y a foule. Ils se présentent à sa porte. Ça démarre bien ou pas, car il semblerait qu’une fois rentrée ne voyant pas son frère ils repartent. Déçu. Ceux qui cherchent un détective ne veulent pas d’une femme. Enola commence à désespérer, elle n’aura même pas de premier client. Son affaire est prête à plonger. Oh non, il semblerait que finalement elle ait un client. Une petite demoiselle d’une dizaine d’années sans le sou cherche sa sœur. Celle-ci a disparu. La petite est sans le sou. Enola ne peut se résigner, elle a une affaire. Elle se lance. 

J’ai beaucoup aimé côtoyer les bas-fonds de Londres avec Enola. Les producteurs ont mis le paquet au niveau de la décoration, je suis déçue pour les costumes, notamment la robe d’Enola qui ressemble à un torchon informe.

Millie Bobby Brown dans le rôle d’Enola Holmes a parfois un jeu hésitant, ça ne l’empêche pas de donner du piquant à ses répliques et d’être touchante malgré tout. 

Je suis contente de retrouver Helena Bonham Carter. Je l’ai essentiellement vu dans les mauvais rôles, pourtant jouer la maman poule complètement barjot, ça lui va comme un gant. 

Il n’est pas sans invraisemblance : apprendre des pas de danse en 5 minutes dans les toilettes pour dame ou apprendre à se battre entre deux coups de poing. J’avoue, j’ai levé les yeux au ciel. La romance fleur bleue est tellement évidente, elle sonne un peu faux et pourtant, j’ai souri. Soyons indulgents ! . 

Ce film a un rythme endiablé. Il faut savoir rester accroché. La course poursuite avec l’assassin, la police au basque d’Enola et les chassés-croisés avec les gens de la haute société font tourner les têtes. 

Note : 7 sur 10.

11 réponses à “Film #10 Enola Holmes 2 signé par Harry BRADBEER”

  1. Avatar de Ma Lecturothèque

    Je pense honnêtement avoir préféré le deuxième au premier, bien qu’il soit tout de même sympathique 😉

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