Fragment de livre #89

Cher(e)s Voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je voulais partager avec vous un extrait de ma lecture en cours Outlander T2 : Le talisman de Diana Gabaldon :

« – Poltronne ! lança-t-il en se penchant vers la pile de cartons. La satire de rats est une vieille coutume écossaise. Si vous avez des rats ou des souris dans la maison ou dans la grange, vous composez un poème, ou une chanson qui explique gentiment aux intrus à quel point ils sont mal tombés chez vous, alors que la nourriture abonde chez le voisin. Vous leur expliquez où aller, comment faire pour y arriver et, si la satire est assez convaincante, ils suivent votre conseil.

Il sortit une boîte sur laquelle était écrit : « Jacobites, divers » et la déposa sur la table en chantonnant :

Messieurs les rats, Vous êtes bien trop nombreux, Pour manger tous à votre faim. Il faut partir, il faut partir.

« Allez donc voir chez mes charmants voisins ;

Les Campbell n’ont pas de vilain chat,

Et leurs choux poussent plus verts que les miens.

Allez donc vous remplir la panse,

Au lieu de grignoter mes bottes en caoutchouc.

Allez, messieurs les rats,

Vous remplir la panse ailleurs. »

J’espère que cet extrait vous aura plu et fait sourire comme moi 🙂 .

Fragment de livre #87

Cher(e)s Voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je vous mets un petit extrait de ma lecture en cours “Un clone encombrant de Lois McMaster Bujold” :

« — Il n’est pas question d’augmenter les prix que nous vous avons proposés. Mais j’ai bien peur de devoir vous demander un règlement préalable.

Puisqu’on en est à échanger des insultes…

— Mais cela ne nous donne aucune protection en cas de travail bâclé, dit Miles.

— Vous pourrez toujours porter plainte, remarqua l’ingénieur, comme tout le monde.

— Je peux aussi faire sauter…

Les doigts de Miles pianotèrent contre la couture de son pantalon, là où d’habitude se trouvait son holster. La Terre, la vieille Terre, la vieille Terre civilisée. Le commandant Quinn, à ses côtés, lui effleura discrètement le coude. Il la rassura d’un bref sourire – non, Miles Naismith, commandant en chef de la Flotte des Mercenaires libres dendarii, n’allait pas s’emporter. Il était simplement fatigué, voilà ce que disait ce sourire. Elle écarquilla à peine ses grands yeux marron pour lui signifier sa réponse : Conneries, mon amiral. Mais bon, ils n’allaient pas discuter de cela maintenant. »

Bonne lecture ! ♥

Fragment de livre #80

Cher.e.s voyageur.e.s,

Voici un extrait de ma lecture en cours La perle et la coquille de Nadia Hashimi :

franchement« Je comptai rapidement les billets, pris mon butin et me dépêchai de rentrer à la maison pour le montrer à Madar-jan. Ma marche se transforma en petites foulées quand je me rendis compte que je n’avais pas besoin d’être pudique et bien élevée. Je testai un vieil homme qui passait par là. Je plantai mes yeux dans les siens, et constatai qu’il ne réagit pas à mon audace. Électrisée, je me mis à courir plus vite. Personne ne me regarda de travers. Mes jambes étaient libérées, je courais dans les rues sans que mes genoux ne frottent contre ma jupe et sans me soucier des regards réprobateurs. J’étais un jeune homme et c’était dans ma nature de courir dans les rues. »

J’adore la plume de l’auteure, imagée, crue et choquante. Elle est adaptée à son histoire.

Fragment de livre #73

Cher(e)s voyageur(e)s,

Voici un extrait d’un livre que je viens de commencer “En lieu sûr de Ryan Gattis”:

Juste en face, une femme sort de chez elle. Elle traîne une poussette avant de fermer sa porte d’un grand coup. Y a pas de moutard dans la poussette. On dirait des poêles et des casseroles, des trucs à vendre peut-être. Je sais pas. Je veux pas savoir.

Rien qu’à être dans un quartier comme ça, j’ai l’estomac en vrac. Je connais trop bien cette sensation. C’est un peu comme quand tu retombes sur un trampoline. Le moment où tu te demandes si tu vas pouvoir remonter. Pour moi, rebondir, ça va pas de soi. Jamais. Dans cette vie, rien est écrit dans le marbre. Aucune garantie que c’est la remontée après la descente.

J’ai un dicton. Hier n’est plus, et il n’y a pas de demain. Alors ça, c’est tout ce qui existe. Le moment présent.

Tenté(e) ou pas ? Intrigué(e) ou pas ? Lu ou pas ?

N’hésitez pas à commenter ça fait toujours plaisir !

Bonne lecture 🤪!!

Fragment de livre#69

Coucou tout le monde,

Aujourd’hui je vous presente un extrait d’un livre que j’ai lu récemment November 9 de Colleen Hoover :

« Fallon

Ma mère est mon héroïne. Mon modèle. La femme que je voudrais devenir. Elle a supporté mon père pendant sept ans. Une femme capable de ça mérite une médaille d’honneur.

Quand on m’a proposé le rôle principal de Détective, à l’âge de quatorze ans, elle avait ses réserves. Elle n’aimait pas voir mon père se pavaner sous les projecteurs de sa célébrité, elle détestait l’homme qu’il était devenu. Elle disait toujours qu’avant c’était quelqu’un d’adorable. Mais le succès lui était monté à la tête et elle ne le supportait plus. Elle disait que l’année 1993 avait marqué la fin de leur couple, le début de la renommée pour lui, et la naissance de leur premier et dernier enfant : moi.

Si bien qu’elle avait fait son possible pour que je ne vive pas de telles choses en devenant comédienne. Ma carrière à Los Angeles s’annonçait déjà prometteuse, alors que je n’étais qu’au seuil de l’âge adulte. Le meilleur moyen de perdre pied avec la réalité. C’est arrivé à bien de mes amis. »

J’espère que cette extrait vous aura plu 😊. L’avez vous lu ?

Fragment de livre #66

Coucou tout le monde,

Voici un extrait du livre que je suis en train de lire Les âmes englouties de Susanne Jansson :

Pour elle, son corps était un organisme rempli de compost. Comme n’importe quelle espèce de plante ou d’animal. Ça lui donnait un sentiment de liberté totale. Semblable à un chuchotement venu d’en haut, venu de l’intérieur, lui disant de lâcher prise. L’espace d’un instant, elle s’était sentie comme une feuille qui se détachait d’une branche pour virevolter dans les airs avant de tomber sur le sol où le processus de décomposition prendrait le relais.

Libre de tomber.

Comme une simple feuille.

Apprends-moi à pourrir comme une simple feuille, écrivait un poète.

Maya n’avait même pas eu à apprendre. Elle avait des dispositions naturelles pour ça.

Je trouve que c’est une belle comparaison la vieillesse avec les feuilles d’automnes. Vous ne trouvez pas ?

Bonne lecture et bonne journée ♥

Fragment de livre 📖 #61

Coucou tout le monde,

Je voulais partager avec vous cet extrait de L’appel de la forêt de Jack London. Il m’a bien fait rire:

— Ah ! brutes de paresseux ! C’est moi qui vais vous faire marcher ! crie Hal furieux, faisant claquer son fouet.

Mais Mercédès s’interpose soudain et le lui arrache des mains.

— Je ne veux pas qu’on les batte ! s’écrie-t-elle avec une moue enfantine. Les pauvres chéris !… les chers mignons !… Hal, il faut me promettre de ne pas les toucher du bout du fouet de tout le voyage, sans quoi je ne pars pas…

— Oui-da ; on voit que vous vous entendez à mener les chiens, fait son frère avec ironie. Laissez-moi tranquille, voulez-vous ? Je vous dis que ce sont des paresseux et qu’il faut les rouer de coups pour en obtenir quelque chose. C’est le seul moyen, tout le monde vous le dira. Demandez plutôt à ces hommes.

Mais Mercédès, par son expression boudeuse, exprima la vive répugnance que lui inspiraient ces grossiers procédés.

— Voulez-vous que je vous dise ? reprit un des hommes. Vos bêtes sont faibles à ne pas tenir debout. Elles sont fourbues. C’est un bon repos qu’il leur faudrait.

— Au diable le repos ! fit Hal avec humeur.

Et Mercédès se rangeant aussitôt à son avis :

— Laissez-les dire ; ne faites pas attention à eux. C’est à vous de mener vos bêtes comme vous l’entendez, s’écria-t-elle d’un air de dédain.

J’espère que cet extrait vous aura plu.

Fragment de livre #60

Coucou tout le monde,

Je vous présente un fragment du livre que je suis en train de lire “Une surprise pour Grace de Fiona Harper ” :

– Non, répondit-elle. J’ai passé l’âge de croire aux contes de fées et à l’amour avec un grand A. Dans les dessins animés, il suffit d’un baiser pour qu’un horrible crapaud se métamorphose en prince charmant et pour qu’une délicieuse ingénue soit tirée du long sommeil à un maléfice l’a plongée. Dans la vraie vie, les baguettes magiques n’existent pas et le bonheur éternel n’est qu’une utopie. Seules les adolescentes un peu trop romanesques peuvent s’identifier à Cendrillon ou à la Belle au bois dormant.

J’espère que cet extrait vous plaira.

Fragement de livre#59

Coucou tout le monde,

Voici un extrait du livre que je suis en train de lire : Le condamné de Noël de Anne Perry :

– Dai Tregarron. Je dirais volontiers “à votre service”, seulement, je ne sers pas à grand chose. Je suis poète, philosophe et grand buveur de vie… Et de bon whisky, les rares fois où j’en trouve ! Et un amoureux de la beauté, devrais-je ajouter, que ce soit dans la musique, un soleil couchant qui embrase le ciel ou chez une belle femme. La société me considère comme un blasphémateur, et les gens se réjouissent du frisson d’horreur qu’ils s’autorisent quand on prononce mon nom. Mais je suis en violent désaccord. A mes yeux, le seul véritable blasphème est l’ingratitude, penser que le monde magnifique qu’à créer le Tout-Puissant n’a aucune valeur. Il est pourtant d’une valeur infinie, si précieux qu’il vous brise le cœur, et si fuyant que l’éternité n’est qu’un commencement.

Un personnage fort intéressant, je trouve.

J’espère que cet extrait vous aura plu.

Fragment de livre #58

Coucou tout le monde de Rome,

Une petite photo pour vous en exclusivité de Rome… Pour vous faire voyager un peu avec moi.

Bon, j’en viens à l’objet de mon article. Je partage avec vous un extrait de La magie d’une rencontre de Susan Wiggs : 

Il se pencha par dessus le volant en plissant les yeux pour tacher d’apercevoir la route devant lui. Dans la lueur de ses phares, les flocons donnaient l’impression de voler droit vers lui comme dans un film à effets spéciaux. Il pensa à la scène de La Guerre des étoiles, quand le Millenium Falcon s’élance à la vitesse de la lumière. Du coup, il se mit à siffler la musique du film. Las de faire pratiquement du surplace, il se prit à imaginer que son pare-brise était une fenetre s’ouvrant sur une lointaine galaxie. Il s’appelait Han Solo, et les flocons de neige qui fonçaient vers lui étaient des étoiles. Il donnait des ordres à son copilote qui dressa l’oreille au son de la voix de son maitre. “Prépare- toi à mettre les gaz, Chewie. Tu m’entends ? Mets les gaz !”

J’espère que cet extrait vous aura plu.

Fragment de livre #57

Coucou tout le monde,

Aujourd’hui, c’est un extrait de Quand la neige danse de Sonja Delzongle. J’aime beaucoup ce passage :

Dans cette neige qui danse, elle voit une métaphore de la vie. Une formation – la naissance -, un parcours – la trajectoire et la façon dont il tombe -, puis la dissolution ou la fonte – la mort. La libération. Elle n’y échappera pas non plus. Elle aimerait être un de ces cristaux à la structure parfaite avant de mourir.

Elle voudrait attraper une poignée de ces flocons, les sentir fondre dans le creux de sa paume.

J’espère que ce passage vous aura plu …

Fragment de livre #56

Coucou tout le monde,

Aujourd’hui avec un peu de retard, je vous offre un extrait de Meg Corbyn tome 2 :Volée noire de Anne Bishop. J’avoue que ce passage m’a bien fait sourire, j’espère que ce sera votre cas aussi :

Après avoir longuement observé Simon, il lança :

– Vous vous êtes fait mal à la jambe ?

Le Loup abattit un livre sur la table et gronda :

– Elle m’a fait tombé du lit ! Elle faisait un cauchemar, alors j’ai essayé de la réveiller, et elle m’a donné un coup de pied !

Monty n’avait pas besoin de demander qui était ce “elle”. Il remarqua d’ailleurs qu’Heather, qui fixait à présent de grands yeux sur le Loup ne posa pas non plus la question.

– Et en me voyant sous forme humaine, elle a pris son petit air de lapin apeuré.

Simon fit tomber d’autres livres sur la table. L’un d’eux glissa avant d’atterrir sur le sol. Le Loup ne s’en rendit même pas compte.

– Quelle difference cela peut-il faire, que j’ai de la fourrure ou pas ?

Il pointa le doigt en direction d’Heather, et son regard indiquait clairement qu’il attendait une réponse.

– Aaaahhhhh! Lâcha-t-elle en jetant un coup d’oeil à Monty. Eh bien… quand ma mère fait la sieste, notre chat se blottit contre elle, et mon père s’en moque. Mais je ne crois pas qu’il apprécierait que le chat se transforme en homme.

– Et pourquoi ? Rétorqua Simon. Ce ne serait qu’un chat sous une forme différente.

Heather laissa échapper un son étrange sans répondre.

Monty se racla doucement la gorge avant d’intervenir :

– Une forme sous laquelle il pourrait avoir des relations sexuelles avec une humaine.

A la prochaine 🙂 !

Fragment de livre #55

Coucou tout le monde,

Aujourd’hui, je suis en train de lire « Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes » et je voulais partager ce petit extrait avec vous :

Le Pr Nemur a dit mais dabor pourquoi avez-tu anvie daprendre à lire et à écrire. Je lui ai dit pasque toute ma vie jai eu anvi detre un télijen au lieu detre bète et que ma maman m’avez toujour dit d’essaié daprendre comme me le dit Miss Kinnian mais cé très dificile detre untélijen et mème quand japrend quelque chose au cours de Miss Kinnian à l’école jan oubli bocou.

Le Dr Strauss a écri quelque chose sur une feuile de papier et le Pr Nemur ma parlé très sérieuseman. Il a dit écoute Charlie nous savons pas bien coman cete expériense tournera sur une persone pasque jusqua mintenan nous lavons essaié que sur des animos. Jai dit cé ce que Miss Kinnian ma dit mais sa met égal mème si elle fait mal ou nimporte quoi pasque je suis fort et que je travaileré dur.

Un audio accompagne cet extrait :

J’espère que ce rendez-vous vous a plu.

A Mardi prochain, enfin peut-être !

Fragment de livre #54

Coucou tout le monde,

Voici un extrait de Library Jumpers tome 1 : La voleuse de secret de Brenda Drake :

A vrai dire, je n’étais pas du tout d’accord avec ce diagnostic : la cotisation n’était pas non plus hors de prix et, surtout, on en avait pour son argent.

– On y est ! A soudain lancé Afton. 10 1/2 Beacon Street. Magnifique, pas vrai ? Façade neoclassique, messieurs-dames !

J’ai admiré le bâtiment. Des murs vieux de plus de deux siècles, chargés d’histoire ! L’écrivain Nathaniel Hawthorne jurait y avoir croisé un fantôme – une anecdote sans doute inventée, quand on sait quel formidable conteur c’était.

– Elle est splendide, j’avoue. Elle me dit quelque chose… Tu en as dessiné une esquisse, non ?

– Dans le mille ! (Elle m’a donné un petit coup d’épaule.) Je ne pensais pas que tu t’intéressais à mes dessins.

– Bien sur que si, voyons !

Nick a pousse la porte rouge qui menait au paradis secret de l’Athanaeum et, après Afton a présenté sa carte d’adhérente a l’accueil. J’ai pris bien soin de sortir mon carnet de notes de ma sacoche avant de la déposer au vestiaire avec nos sacs et nos parapluies.

J’espère que cela va vous plaire ;).

Fragment de livre #52

Coucou tout le monde,

Aujourd’hui, je vous présente un extrait de Les larmes de l’assassin de Anne-Laure Bondoux :

Paolo ne bougea pas. Il fixait la lame souillée, la main qui serrait le manche, le bras qui ne tremblait pas. Sur le toit de tôle, la pluie semblait jouer du tambour, comme au cirque, avant le salto du trapézistes.

– Quel age as-tu ? Demanda Angel.

– Je ne sais pas.

L’homme avait beau serrer le manche de son couteau, il n’arrivait pas à se decider. L’enfant, très petit, très sale, très mouillé, se tenait là, devant lui, et il ne parvenait pas à s’imaginer mettre fin à sa vie. Un sursaut inattendu de sa conscience, peut-être un peu de pitié, retenait son bras.

– Je n’ai jamais tué d’enfant, dit-il.

– Moi non plus, répondît Paolo.

Cette réponse arracha un sourire à Angel.

– Sais-tu faire de la soupe, oui ou non ?

– Je crois que oui.

– Fais moi de la soupe, alors.

Paolo survivra-t-il à cette rencontre ?

J’espère que cet extrait vous a plu.

Êtes vous tenté ou pas par ce livre ?