Premières lignes

Premières lignes n°189

Cher.e.s voyageur.e.s,

J’ai modifié le rendez-vous premier paragraphe. Et je me suis rendue compte que ma nouvelle version est très similaire à celle du rendez-vous premières lignes créées par Ma lecturothèque d’où le changement de nom.

LE PRINCIPE : CHAQUE SEMAINE, JE PRENDS UN LIVRE ET JE VOUS EN CITE LES PREMIÈRES LIGNES DU RÉCIT. 

Je partage avec vous les premières lignes du livre d’une de mes lectures passées. Je parle de Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel :

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel
Premières lignes n°189 5

En arrivant dans les locaux de la DDSP de L., le commissaire divisionnaire Jaubert eut l’impression de pénétrer dans une église par un jour d’enterrement. Le silence frappait, écrasant. Les regards meurtris fuyaient à son approche, il surprit même quelques larmes sur les joues d’un jeune brigadier. Flanqué du commandant Delaporte, son adjoint, et de deux agents de son équipe, Jaubert se laissa guider dans les interminables couloirs par un gardien de la paix qui avait l’air aussi choqué que ses collègues. Aucun doute, une tragédie venait de marquer ces lieux à jamais.   Lorsque le portable de Jaubert avait sonné, vers 23 h 30, il s’apprêtait à partir en escapade avec une femme qui n’était pas la sienne. Petite fugue en Normandie, soigneusement préparée depuis des semaines, afin que Mme Jaubert ne se doute de rien. Le commissaire de l’Inspection générale de la police nationale avait soupiré, négocié et même pesté, mais n’avait pu se soustraire à son devoir. L’affaire était trop importante pour être confiée à l’un de ses subordonnés. On avait besoin de lui pour faire la lumière sur ce qui s’était passé ici. Il avait donc appelé Delaporte afin qu’ils se rejoignent sur les lieux du drame avant de prévenir Clotilde que leur virée normande était reportée sine die. À son tour, elle avait soupiré puis râlé, et Jaubert avait dû lui promettre que ce n’était que partie remise.

Bonne lecture !

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Bonne fin de week-end !

7 commentaires

    • Très clairement dérangeant. C’est la première fois que je suis embêtée pour faire une chronique. Tellement à dire et tellement de chose fascinante mais incompréhensible aussi. Ça me fait penser à un syndrome de Stockholm.

  1. “dans une église, un jour d’enterrement”… Probablement pas écrit pour l’humour mais ça m’a fait beaucoup rire.
    C’est la petite phrase qui me donne envie de découvrir ce bouquin.
    Merci à toi.
    Bon dimanche.

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