Cher(e) loulou,

Mon avis

Ce livre de Eve Ensler est finalement un roman, qui donne la parole aux femmes sur leur sexualité. Cette sexualité est osée, parfois bruyante et d’autres fois pudique. 

Ces témoignages m’ont parfois touché, mais j’ai eu plusieurs fois l’impression dérangeante d’être une intruse dans la vie de ces femmes. C’est tellement intime. Ce n’est pas comme une face caméra de Simone Média où les femmes sont là pour témoigner et faire part de leur blessure. Ici, le but est d’exposer, mais aussi d’accuser ou encore de choquer. Ce phénomène tend à souligner le côté tapageur et vulgaire. La parole est libre, mais c’est sans retenue. 

C’est dommage, car j’en ai parfois perdu de vue le propos et l’aspect avant-gardiste de cette représentation théâtrale et de la sexualité féminine au début du 21e siècle. 

Effectivement, il s’agit avant tout de s’instruire sur le plaisir féminin, mais aussi de poser des limites. Le mari qui vous demande quelque chose qui vous déplaît et qui s’en fiche, ce n’est pas normal. Pourtant le propos se noie dans la masse, trop de cris, trop de voix, trop de plaisir ou de jubilation. 

Eve Ensler est présentée comme la seule et l’unique auteure, pourtant elle retransmet des témoignages. Ce ne sont pas toujours ses mots.  

La narration et la remise dans le contexte entre coupants ces témoignages sont des petits plus, qui mériteraient d’être plus présents. 

Les narratrices sont plusieurs : tout âge, accent et timbre de voix différentes. De quoi donner l’impression d’assister à de véritables témoignages ou l’impression d’avoir l’enregistrement de ces spectacles à travers le monde.

Note

Note : 3.5 sur 5.

Synopsis

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Temps de lecture

1–2 minutes

Bonne lecture !

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4 commentaires

  1. Oh je me souviens de cette lecture. Comme toi, certains témoignages m’ont plus touché et marqué

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