Mon avis :

Encensée par UGC et France Inter, je m’y suis rendue, seulement attirée par le titre et une envie de sortie cinéma à faire chavirer le cœur. ❤️ Je me suis fait plaisir. Et purée de petit pois, ça en valait la peine.

J’ai commencé par être fâchée 😡 par le comportement inhumain du bûcheron, puis je me suis mise à rire devant la belle frimousse de l’enfant, et j’ai ri quand le bûcheron a cédé. Puis j’ai pleuré, car cette histoire est aussi un drame. Je suis sortie de cette séance de cinéma, les émotions à vif, les yeux gonflés de larmes et le nez rouge. Je suis sortie avec le sourire, car si j’ai versé des larmes, c’est que j’ai été transportée. Je n’en attendais rien et j’en suis sortie avec de belles émotions, un sentiment intense de satisfaction et une histoire difficile à oublier.

Peut-être que tu n’as pas entendu les critiques ni lu le résumé. Je t’en fais un bref pour te convaincre que ce film d’animation en vaut la peine.

En Pologne dans les années 1940, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron vivent à l’orée du bois. La pauvre bûcheronne souhaitait de tout son cœur un enfant, mais ses entrailles sont restées vides. Puis le temps passe, les possibilités s’amenuisent. Leur condition ne permet pas non plus d’accueillir un enfant sereinement. Alors on se résigne. Puis un train arrive, rempli de marchandises, et Dieu délivre son cadeau : un nouveau-né. Les prières de la pauvre bûcheronne n’ont pas été vaines. Cependant, son mari ne veut pas d’un « sans-cœur » dans sa maison. C’est le nom donné aux juifs dans les campagnes. Sa femme se met à dormir dans la remise avec l’enfant. Le pauvre bûcheron finira-t-il par accepter la présence de l’enfant ? Comment expliqueront-ils l’arrivée de celle-ci ?

Ce couple de bûcherons est antisémite, tu l’auras compris. Qui l’emportera entre l’antisémitisme et les sourires d’un nouveau-né ? Je te laisse le découvrir.

La petite affiche sur mon portable ne m’avait pas laissé deviner que c’était un film d’animation. J’avais quelques doutes, donc pas de déception. Les paysages enneigés, les bois, mais aussi l’intérieur des cabanes ou des villes, sont magnifiques. Ces éléments sont très fins. Difficile de croire qu’il s’agit du même dessinateur pour les personnages. Les personnages de Michel Hazanavicius ont des contours burinés. Cette impression est renforcée par l’épais trait noir qui souligne les contours des silhouettes. Trop épais pour un autre contexte, mais ici parfaitement adapté à ce récit. Ce trait appuie sur la rudesse de la vie et des événements. Il souligne les expressions et contraste d’autant plus avec le paysage fin et délicat : les arbres sans feuilles, les rivières et ce blanc immaculé.

Les narrateurs ont fait un sacré travail, retransmettant les émotions, parfois avec des onomatopées et peu de mots. Dominique Blanc, Denis Podalydès et Jean-Louis Trintignant ont offert une animation vivante. On pourrait dire « du troisième âge », mais cela sonne comme des mémoires ou un conte. Alors, qu’importe.

En résumé
Ce film est une claque magistrale. 1h30 d’histoire, de sourires et de larmes. Prépare tes mouchoirs, car ce film ne te laissera pas indifférent.

Notation

Note : 5 sur 5.

Synopsis

Résumé en image

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5 commentaires

  1. Une claque magistrale, oui, on ne peut pas dire mieux ! Les décors, les personnages de ce film d’animation sont captivants, sur un fond d’histoire qui ne peut pas laisser indifférent.

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