Cher(e) loulou,
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Mon avis
J’adore le ton décalé de cette BD. Jade est une jeune femme plus intéressée par les haltères et le travail des muscles que par les bals de la bonne société. Cependant, sa mère tient à ce que sa fille se fiance et fasse un mariage avec une bonne famille. Les deux motivations ne vont pas ensemble. Jade essaye de faire un effort, mais être une jeune fille fragile ce n’est pas une mince affaire pour une fille fan de culturisme. Sa mère la harcèle avec les bals et les relations sociales. Pourquoi ne fait-elle pas comme Héloïse ? Cette fille a tous les garçons qui lui mangent dans les mains.
Que sa mère prenne son ennemie jurée comme exemple ne l’aide pas. Elle fait mouche, mais Jade n’est pas douée pour le relationnel. Quand elle parle, les mots se bousculent et ne sortent pas toujours comme elle veut. C’est terriblement gênant. Sa première rencontre avec Alexandre le palefrenier est un total foirage. Elle est en admiration devant ses muscles. Elle essaie de le complimenter, mais le compliment sort comme une insulte. Alexandre se renfrogne. C’est raté. Comment se rattraper ?
En parallèle, elle continue les bals. Elle se retrouve à porter son partenaire, Nathanael. C’est un bourgeois, propret, maigrelet et avec des idées bien misogynes. Alors quand sa partenaire le soulève dans les airs. C’est une insulte, ou pas ?
Au début, ça avait l’air de chauffer pour elle. L’ambiance se détend. Le quiproquo s’installe, elle la soulève en l’air, car elle ne pouvait plus contenir ses sentiments. Pourtant, ce n’est clairement pas son intention. Le quiproquo est installé et le défaire semble être une forme d’humilité. Le meilleur ami de Nathanaël n’est pas dupe, néanmoins, il ne compte pas défaire le quiproquo. Pourquoi ? Quel est son but ? Que lui veut-il ? Son silence aura-t-il un prix ?
Rutile et Diane Truc renversent les codes du shojo et crée une BD, drôle et qui bouscule les codes. Elles utilisent des couleurs pepsi. Les dessins sont beaux, et le sujet de l’haltérophilie est approfondi. Faire du muscle pour se défendre ou pour l’exposer, mais aussi comment se nourrir et adapter son alimentation à son activité physique. Pourquoi les filles ne pourraient-elles pas faire des haltères ou des sports de musculation ou est-ce écrit que c’est réservé aux hommes ?
Cette bande dessinée est d’abord sortie en Webtoon, car la plateforme rémunère mieux les artistes et les droits sur produits dérivés sont bien meilleurs. Elle mérite son succès. L’humour et la légèreté sont au rendez-vous pour un beau mélange et surtout des pages qui défilent toutes seules.
En résumé
Cette première incursion dans Colossale est une réussite. J’apprécie à fond le côté passionné de Jade et surtout sa maladresse, elle est mimi sans être lourde. Cela se voit qu’elle n’a pas l’impression d’être à sa place. Elle est imparfaite et ses interactions avec les autres peuvent être très cocasses. Une BD flashy et percutante.
Note
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Synopsis

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Temps de lecture
Bonne lecture !






Eh bien, je dois dire que ça me rend plutôt curieuse et j’aime beaucoup le style des illustrations en plus !
J’avais craqué sur le premier tome parce que trouvé à petit prix mais je ne l’ai toujours pas lu alors que l’héroïne semble attachante et que j’ai bien besoin de légèreté en ce moment.
PS : wordpress fait encore des siennes. J’ai dû passer par le lecteur pour laisser mon commentaire en raison d’un message d’alerte sur une connexion non sécurisée….