Cesare T7 de Fuyumi SORYO

Mon avis :

Ce manga, mais surtout ce tome est complet, complexe et riche. Cesare doit faire face à ses responsabilités. Il est convié à la célébration de la nativité à Rome. Elle a lieu à la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Pise. Elle est impressionnante et imposante. Via l’architecture de cette Église, on sent la puissance de l’Église et de la religion. 

 C’est l’occasion d’être confronté au monde religieux et au futur _ potentiel _ rôle de Cesare dans celle-ci. L’église est charité, mais aussi précieuse et recèle un tas de richesse et de pouvoir. Les vêtements des cardinaux sont somptueux. Pour Cesare, c’est aussi l’occasion d’une prise de conscience et de parfaire ses connaissances. Quel est le mieux un pouvoir unique ou cette tension entre l’église et la royauté ? Il nourrit sa réflexion avec un professeur et un grand connaisseur de l’histoire de cette cathédrale. La tombe de l’empereur germanique Henri VII intrigue Cesare. Pourquoi un non-chrétien a-t-il une place d’honneur dans cette cathédrale ? S’en suit l’histoire de Dante Aguileri et de cet empereur, une véritable amitié qui nourrit le débat « que serait l’état sans l’église » et « la répartition des pouvoirs est-elle importante ? ». Un bon homme d’Église est celui qui ne se laisse pas corrompre par les attraits du pouvoir. Cesare en serait-il capable ? Ce tome permet une belle introspection. Cependant, cette lecture manque de pause et de temps d’assimilation, il est tellement riche. 

En bref, ce tome se rapproche d’un cours d’histoire et d’une sacrée introspection.

Note : 4 sur 5.

Tome précédent :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :