Blue Period T1 de Tsubasa YAMAGUCHI

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Mon avis :

La couverture de Blue Period est magique et très prometteuse. Il a des traits fins et le dégradé de couleur me plaisait énormément. Je ne me suis pas intéressée plus que ça au résumé. Je me suis plongée dans ce premier tome sans bouée. 

La(e) lectrice (eur) suit Yatora. C’est un lycéen ordinaire, il est bon en classe, il a des amis, tout lui réussit… Il n’aura aucun problème à trouver sa voie. Sa vie est en quelque sorte déjà toute tracée. Son but est de trouver un métier rémunérateur. Bref, tout ça ne devrait pas être compliqué. Pourtant, tout change brusquement quand il se retrouve face à un portrait dessiné par une élève du club d’art. C’est comme s’il l’avait touché au tréfonds de lui-même. Yatora dormait en cours d’art plastique, mais après avoir vu ce travail, il a bien envie de se donner à fond. Il prend les pinceaux et les crayons. Il dessine, il s’y donne à fond. Le résultat est encourageant et il plaît à ses camarades de classe. S’il choisit le dessin comme formation professionnelle, sera-t-il soutenu par ses parents ? 

Finalement l’art plastique c’est pas si mal, il va être invité à rejoindre le club d’art. C’est une nouvelle porte qui s’ouvre à lui. J’ai découvert avec lui cet univers, les universités au Japon, les débouchés, mais aussi les techniques de dessin.

Ma lecture était vraiment immersive, grâce aux étudiants du club d’art, des originaux, ouverts d’esprit. Ils sont capables d’accepter la différence, peut-être est-ce un stéréotype ? Cependant, leur sensibilité et leur façon d’accueillir Yatora parmi eux m’ont touchée. 

Et puis surtout, l’envie de me remettre au dessin m’a titillée depuis le début de la lecture. Dommage que je n’avais pas mon carnet et mon stylo. C’était vraiment très tentant. 

La fin de ce premier tome promet une suite pleine de défi. Un personnage particulièrement doté a attiré mon attention. 

Le dessin des planches est légèrement en dessous de la couverture, en termes, de qualité.