Extrait en image :
Mon avis :
Arte avance, grandit. Elle reste réservée. Elle voudrait pouvoir avouer ses sentiments, mais elle a peur qu’ils bousculent tout : son avenir, mais aussi son amitié avec l’intéressé. Arte a peint le portrait de Dame Irène. Elle y a mis tout son cœur. Elle espère que ce portrait saura plaire à son sujet. En tout cas, le résultat est beau et charismatique à l’image du personnage. Je dirais même que ce portrait à de la prestance.
Léo reprend une place plus importante dans ce volume. La (e) lectrice (eur) le voit d’assez loin et pourtant c’est la première fois qu’on se rapproche de lui. J’avoue que j’adore. Ce personnage est hermétique. Le mystère plane. Dans les précédents tomes, nous avions vu d’anciennes toiles, un aperçu de son mentor, mais rien de plus… J’aimerais bien savoir ce qui se passe dans sa tête, savoir ce qu’il pense, ses sentiments, ses émotions.
Médecine et peintre !
La Renaissance est bien connue pour être à la recherche de la perfection, à être le plus proche de la réalité. Effectivement, l’anatomie aide à faire des portraits, à dessiner avec plus de précisions et de véracité. Les premières étaient illégales, car c’était vu comme un sacrilège pour l’Église. Cette alliance d’art et de science me passionne.
Des petits dessins !
Ma meilleure amie m’a fait remarquer que le visage n’est pas très proportionnel. La distance entre le front et les yeux est courte et par contre celle entre les yeux et le menton est très grande. Jusque-là, je ne l’avais pas aperçue, maintenant, je tique un peu, et en même temps, les traits fins m’ont séduit. Cette histoire de distance n’est pour moi qu’un détail, mais je comprends que ça puisse vous gêner.
[…] Arte T12 de Kei Ohkubo […]