Cher(e) loulou,
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Mon avis
Cette bande dessinée aurait été parfaite pour mon challenge Shiny Summer Challenge. Eh oui ! L’Égypte était au rendez-vous. J’adore toutes les histoires sur la mythologie égyptienne et sur l’Égypte ancienne en général. Je ne pouvais pas passer à côté de cette bande dessinée.
Tanis est la seule rescapée de son village, les envahisseurs Aryanas l’ont laissé sous les gravats. Elle est retrouvée par un vieux sage, l’ancien, celui-ci décide qu’elle est un don des Dieux et non une malédiction. Tanis est une enfant albinos, ceux-ci dans l’ancienne Égypte, ils étaient tués dès la naissance. Tanis grandit protégée par ce père, mais crainte à cause de sa peau. Sépi est le seul qui ose lui parler. Leur amitié est une bénédiction pour Tanis, même si elle s’agace de la superstition de Sépi. Celui-ci n’ose pas la toucher. Elle aimerait crier de frustration, mais au lieu de ça, elle brise un interdit. Elle ouvre la tombe d’Osiris. Est-ce qu’ils vont rentrer ?
Tanis le suggère, mais Sépi ne le souhaite pas. La curiosité surpassera-t-elle ses résistances ? Rien n’est moins sûr, rappelez-vous qu’il n’ose pas prendre la main de Tanis, alors entrer dans un tombeau. Cependant, Tanis peut se montrer très persuasive. L’ancien essaie de la prévenir des risques. Tanis est tellement butée, courageuse, mais aussi effrontée.
Que peut bien renfermer son tombeau ? Osiris est quand même un dieu. Il pourrait renfermer des objets de pouvoir. Tanis et Sépi oseront-ils s’en emparer ? Pourquoi Tanis est-elle la seule à pouvoir l’ouvrir ? Est-ce à cause de sa peau, de son lignage ? L’histoire ne manque pas de question et tout n’est pas résolu à la fin de ce tome.
Son acte aura plus de conséquences qu’un simple secret. Tanis désire voler de ses propres ailes, ne plus être crainte, être visible au-delà de sa peau. Que serait-elle prête à faire pour ne plus être juste une paria ou une intouchable ? Peut-on lui reprocher ce désir ?
J’aime que cette bande dessinée mette l’Égypte à l’honneur, ses paysages et sa mythologie. La trame est une quête de pouvoir aux conséquences redoutables. Bref, la trame et la thématique sont assez classiques : harcèlement et isolement. Elles visent un public jeune, même si le fond, les complots et la mythologie sont peut-être plus difficiles à appréhender pour ce genre de public.
Les dessins de Stéphane Perger sont beaux, détaillés et fins. Les paysages sont soit chatouillants, soit une nuit d’étoile lumineuse, mais aux teintes froides. Les couleurs sont maîtrisées. En rédigeant cette chronique, j’ai rouvert la bande dessinée et le visage de Tanis m’a sauté aux yeux. J’ai fait le rapprochement avec le film d’animation « L’Atlantide », effectivement, Tanis a les cheveux blancs, mais aussi la parure qui ressemble à ceux. C’est un petit souvenir d’enfance.
En résumé
Cette bande dessinée ne sera pas la révélation de l’année, il y a un déséquilibre entre la trame simpliste et un fond mythologique plus complexe. C’est dommage, mais ce tome est un début de saga, cela a le temps de se rééquilibrer. Stéphane Perger m’a agréablement surprise avec ses dessins.
Note
Citation
Synopsis
Tome suivant
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Résumé en image
Temps de lecture
Bonne lecture !
Top, tu m’en voies ravie
C’est plutôt sympa, j’ai hâte de voir ce que cela donnera par la suite.
Ah, voilà qui pourrait beaucoup me plaire, j’aime énormément le cadre et le style des illustrations me plaît également beaucoup !
Une bd qui pourrait me plaire 🙂