
Citation en guise d’avant-goût :
C’est pas comme Fairbanks, par ici. Tout dégage une sensation différente. Je crois que j’ai vécu trop longtemps au mauvais endroit. J’avais oublié à quel point j’aime être près de l’eau, à quel point j’aime voir les montagnes se dresser comme ça, et sentir l’odeur de la forêt, aussi. A Fairbanks, il fait sec et les montagnes ne sont que des collines, et puis les arbres se ressemblent tous. Il n’y a que des bouleaux et des épicéas à perte de vue. Quand je regardais par la fenêtre, j’aurais voulu voir d’autres espèces d’arbres. Je ne sais pas à quoi c’est dû, je ne me suis jamais senti à ma place nulle part. Quelque chose me manquait, mais j’ai le sentiment qu’être ici avec toi va tout arranger. Tu vois ce que je veux dire ?
Mon avis :
Une très bonne lecture !
C’est une très bonne lecture. J’ai entrepris cette lecture sur le conseil de la blogueuse de le point cul et du blogueur Revanbane45 ReadLookHear. Cette lecture a été l’occasion de découvrir l’édition Gallmeister et sa collection totem. C’est une très belle découverte, très particulière et une très bonne initiation au Nature Writting.
Un drame psychologique !
Je ne fais pas dans la dentelle et je vais droit au but : âme sensible s’abstenir ! Ce livre aborde la dépression, le sentiment de ne pas être à la hauteur… C’est un thème assez lourd. Un père et son fils décide d’aller vivre sur l’île de Sukkwan Island en Alaska. Il y a une seule maison sur cette petite île, un lieu isolé de toute civilisation, le fils y va plus par devoir et obligation et le père pour se rapprocher de son fils. Seulement, la vie en autonomie avec de grands espaces mais une seule pièce commune peut vite devenir pesante pour le moral. L’homme est un être vivant sociable, il est fait pour communiquer. Quels vont-être les répercussions de cet environnement sur ce père et son fils ? Vont-ils seulement tenir un an sur cet île isolé de tout ? Rien n’est moins sûre !
Surprenant !
L’auteur m’a surpris avec son rebondissement en milieu de roman que je n’ai pas du tout vu venir. De plus, sa plume m’a bluffée. Elle transmet à sa.on lectrice.eur le mal-être des personnages, leurs incompréhensions réciproques, leurs difficultés à vivre ensemble mais aussi à communiquer. J’avais l’impression que ces émotions étaient miennes en lisant le livre. C’est Waouh !
Une deuxième partie plus difficile à digérer !
J’ai eu plus de mal avec la deuxième partie du livre. Si la première est axée sur le fait de vivre en autarcie et sur la nature, la deuxième est plus sombre (désolée de ne pas vous en dire plus, je ne veux pas spoiler). Ce n’est pas non plus la suite la plus logique de l’histoire, même si elle a sa logique. Quand j’ai refermé le livre, je me suis dit “je comprends mieux ce choix de deuxième partie” après avoir relu deux fois la fin, pour en mesurer tous les tenants et aboutissants. Une fin juste quoique surprenante.
Un bon choix !
La couverture de l’édition Gallmeister est juste et adaptée, elle respire l’isolement, la nature, le repli sur soi et l’île.
[…] avec vous le premier paragraphe d’une de mes précédentes lectures. Je cites Sukkwan Island de David Vann […]
[…] un extrait de la page 31 de Sukkwan Island de David Vann […]
[…] Sukkwan Island de David Vann […]
Un roman complètement dingue, une deuxième partie à lire avec modération… J’ai découvert l’auteur par cette lecture et sur les conseils d’Anthony. Je n’ai pas été déçue par ce voyage littéraire📖🤗
Tu vois ce roman m’a énormément marqué, je pense que c’est une des meilleures lectures de ces dernières années, pourtant au moment où je l’ai fini je n’avais pas aimé et l’avais assez mal noté. La deuxième partie du roman m’avait vraiment mis mal à l’aise. La folie qui s’en dégageait était pour moi très perturbante.
Hihi moi aussi j’ai assez mal digérer la fin enfin j’ai mis du temps…
En tout cas je suis content que tu ais apprécié ce roman
Un très bon souvenir de lecture pour ma part, et la découverte d’un auteur…
Toi aussi tu as découvert l’auteur avec ce livre !