Cher(e) loulou,
Table des matières
Mon avis
Raphaëlle est une jeune étudiante en architecture à Paris. Les cours sont lancés. Son père lui a donné 200 euros pour le mois, mais en achetant les fournitures pour l’école. Elle a déjà tout écoulé. La vie à la capitale c’est cher. Elle demande de l’aide à ses parents.
Dans le même temps, un homme via les réseaux sociaux lui propose un rendez-vous. Il est riche, mais aussi plus vieux qu’elle. Elle décline. Il est loin de se laisser abattre et lui propose de la payer pour ça. Raphaëlle n’est pas désespérée à ce point, elle le bloque. Elle rigole même de cette expérience avec sa camarade de classe Leila, mais la vie parisienne et les études vont petit à petit rogner ses freins. Elle en parle avec son copain Julien et celui-ci ne la retient pas. Il lui dit même qu’il sort avec d’autres filles. Si c’est OK, elle tente si jamais elle peut toujours partir. Puis une fois passé le rendez-vous, Julien se dégonfle et elle, elle est attirée par la monnaie facile.
C’est le début du métier d’escorte entre la prostituée de luxe la femme trophée et la psy de comptoir. Une analyse à froid du milieu de la nuit. Les hommes qui font appel à ses services sont parfois des incompris des personnes ayant besoin de compagnie ou juste des porcs. Raphaëlle continuera-t-elle ce travail ? Leila et ses amis resteront-ils dans l’ignorance ?
Dans ce roman, pas de jugement, juste des dialogues et des états faits, il n’y a pas d’enrobage. C’est parfois brut. Les belles vues de Paris la nuit ou les terrasses animées des cafés parisiens adoucissent un peu le propos. La vision de la prostitution de luxe est assez féminine sur les dangers, mais aussi les raisons qui poussent ces hommes à y avoir recours.
Le tabou, le manque de temps ou encore la sûreté de mettre une femme dans son lit en fin de soirée, une vision du sexe et de l’amour sans romantisme. Ce constat est assez triste.
Les planches sont belles. Les dessins sont simples avec un petit côté la petite robe noire de guerlain avec moins de fioritures.
En résumé
Cette bande dessinée s’avale et se dévore. Les bulles ne sont pas toujours présentes et les dessins se suffisent à eux même.
Sibylline est un questionnement sur le corps, sa propriété, mais aussi la vision qu’on en a.
Note
Citation
Synopsis

D’autres avis sur la toile
D’autres livres de l’auteure
Résumé en image

Temps de lecture
Bonne lecture !








N’hésite pas
Elle me tente beaucoup cette BD