
Fragment de livre en guise de mise en bouche :
« Un cliché ambulant, même si personne ne résiste aux notes de son accent coriace. Moi, je suis né à Wick, une petite ville portuaire située au nord de l’Écosse, avant de déménager à Washington DC à l’âge de neuf ans.
Le mélange des cultures ? Ça fait joli sur le papier. Un peu moins quand il est porté par un couple gay.
Aspirer à devenir pères, pour nous, c’est surtout convaincre des assistants sociaux. C’est s’entendre répéter que les projets d’adoption homoparentale présentent un taux de réussite quasi inexistant. C’est la peur d’être soi-même. C’est devoir montrer que la stigmatisation sociale n’influencera pas le bien-être de l’enfant. C’est la culpabilité. C’est devoir prouver nos capacités parentales, non pas parce que nous sommes de mauvais parents, mais parce que nous sommes gays.
Quoi qu’il arrive, l’homosexualité sera toujours synonyme d’une complication pour certains. Parce que la norme a instauré autre chose. Et qu’en dehors de la norme, les esprits préfèrent se fermer plutôt qu’essayer de comprendre. »
Mon avis :
Une romance feel-good prenante et tournée vers la tolérance. C’est génial. L’auteure se renouvelle au niveau de l’intrigue. Comme d’habitude, elle choisit une thématique principale, dans ce roman, c’est la tolérance envers les homosexuels, mais surtout leur droit à l’adoption. Il s’agit de l’adoption ouverte, soit une adoption où le parent biologique est en lien avec l’enfant. C’est une adoption dont on ne parle pas beaucoup. Je suis plutôt contente qu’elle l’ait abordée.
4 personnages principaux drôles, mimis tout plein avec une bonne dynamique !
La.e Lectrice.eur suit 4 colocataires : Leandro, Graham, Peter et Janhvi.
Leandro est un pharmacien d’officine (trop contente que ma profession soit représentée), gay, un peu efféminé. Il est loyal envers ses amis, une ancre pour Graham son mari, le grain de folie du couple. Il est également un brin impulsif et à fond dans l’émotion. L’inverse de Graham qui est aussi loyal, mais plus réservé et pragmatique. Ils s’aiment et sont mariés. Ils fonctionnent super bien ensemble. Après le mariage, le bonheur plane mais ils pensent à agrandir la famille, seulement les procédures sont compliquées.
J’adorerais les avoir en amis. Au moins, je suis sûre de ne pas m’ennuyer.
Deux amis gravitent autour du couple :
Peter est un vétérinaire au cœur tendre. Une seule personne a su toucher son cœur. Mais elle ne le sait pas. Est-ce qu’il va se déclarer ?
Janhvi est un cœur à prendre. Elle volette, donne son cœur puis il se brise sous le regard impuissant de ses amis. Seulement, sa dernière rupture lui donne envie de faire une pause. Mais réussira-t-elle à tenir cette promesse si l’amour se présente ?
Promis, on reste amis est un livre léger, drôle, immersif mais surtout avec la petite profondeur qu’il me faut.
J’ai adoré ces 4 protagonistes, ces amis, ils sont géniaux et pleins d’humour. Ils se donnent tout, se parlent de tout ou presque. C’est une amitié tournée vers les autres, une amitié idéale et puis il y a son pendant plus émotionnel, fusionnel : l’amour. En plus, l’auteure ne tombe pas dans le stéréotype du couple gay efféminé qui s’affiche. Oui, ils vivent leur amour au grand jour tout en ayant un petit côté pudique. Sans surprise, tous ces éléments ont marché pour moi. Je me suis attachée à tous ces personnages.
4 réponses à “Promis, on reste amis de JULIETTE BONTE”
[…] N’hésitez pas à lire aussi les avis de : Saiwhisper, La sorcière des mots, Calysse, Millina, Ladies Coloc, Vous […]
Je suis justement en train de le lire ^^
Bonne lecture 📖
J’avais déjà repéré ce livre, il est sur ma wishlist, et ta chronique me donne encore plus envie de le lire 🙂 J’adore les histoires feel-good avec des personnages attachants. D’ailleurs j’ai Mon ex, sa copine, mon faux mec et moi dans ma pal, alors je pense déjà me laisser tenter par celui-là (même si ce n’est pas trop la saison, vu que l’histoire se déroule l’hiver ahaha)