
Extrait pour vous donner un aperçu du livre :


Des pensées crues et assez sexualisées pour une enfant.
Mon avis :
Après avoir lu le roman, j’ai moyennement adhéré aux caractères d’Anne Frank. J’ai eu l’idée de changer de support et essayer de renouer avec ce personnage historique. Cependant, cela ne m’a pas aidé. Décidément, je n’arrive pas à m’attacher à ce personnage. Elle m’a permis de faire abstraction de ces réflexions désobligeantes sur sa mère et sa sœur pour me concentrer sur les informations historiques.
Voici un exemple :

Cependant, les auteurs accentuent les informations historiques, la vie cachée… Comment sont-ils dépendants des bonnes âmes qui les cachent pour la nourriture et d’autres choses ? Leur secret est un secret de polichinelle. Et pourtant, il tient la route longtemps, mais pas assez. Et puis, le nombre de leurs bienfaiteurs diminue. Petit à petit, il leur manque des vivres, comment ils organisent leur journée pour ne pas être découvert et surtout comment vont-ils essayer de participer aux dépenses quotidiennes ? La vie à l’annexe est assez morne. Cependant, l’autre famille résidante avec eux vaut le détour. Anne les dépeint avec quelques traits d’humour, notamment pour madame et son amour du pot de chambre ou le dentiste qui adore ses saucisses. Bah oui ! La charcuterie c’est la vie, mais là ça frôle la folie.
La plume d’Anne me laisse sans voix. Elle est fluide, belle. Elle coule de source. Elle est irréprochable. Elle aurait fait une écrivaine de talent. En ne me basant que sur ses écrits, je lui aurais donné facilement plus de 20 ans.
Les dessins sont imagés, sympas, même si j’ai été parfois un peu gêné au niveau des proportions. Le nez, mais, que dis-je, la péninsule verticale d’Anne ! Les traits accentués et fins soulignent le côté adulte de ce récit. Je vous mets en image, une de mes illustrations préférées. Elle est tellement complète, belle, une œuvre à elle toute seule et un clin d’œil.

Parfois, quelques lettres viennent couper le récit, je comprends leur utilisation, mais ça me coupait à chaque fois dans mon rythme.
En bref, c’est un format plus abordable que le roman avec un meilleur équilibre entre les informations historiques et personnelles.
Des avis sur la toile : Kohalin et sa chronique écrite, D-Dream*, Yoko, Les pages qui tournent, O Calypso, Mot Envolé, L’heure de lire et Étagère imaginaire
Je n’ai eu l’occasion de ne lire que la version censurée de son journal ; cette adaptation me tente bien.
oh je ne l’ai pas lu cela.
Ton avis m’intrigue totalement n’ayant jamais eu l’occasion ni le courage de tenter ce classique intemporel.
Franchement, c’est un incontournable, une très belle plume mais une drôle de perception de la vie et de la famille. Elle a un complexe d’Oedipe avec son père. Personnellement ça m’a dérouté.
Le format BD est parfait si tu hésites à te lancer…