Le protagoniste, Angelo, est un jeune ingénu. Il ne connaît aucune convention sociale comme moi (ou presque). La mangaka en profite pour énoncer les règles de son univers, en les distillant çà et là. Le récit et les informations restent légers à digérer.
Angelo suit Cesare, depuis que celui-ci lui a sauvé la vie. À la suite de ces évènements, il se sent redevable, mais aussi intrigué et charmé par le charisme de Cesare. De son côté, Cesare ne sait pas trop quoi penser de cet esprit naïf et en même temps piquant. L’amitié semble naître entre ces deux jeunes hommes. Nous apprenons de plus en plus sur Cesare et Miguel, leur enfance ainsi que la manière dont ils se sont rencontrés. Miguel est plutôt taciturne, mais ces quelques planches raccourcissent la distance entre la(e) lectrice (eur) et ce personnage. Je commence même à bien l’apprécier alors que dans le premier tome je ne savais pas trop sur quel pied danser avec lui.
Ce volume marque aussi l’arrivée de figures illustres. Je ne vous en dévoilerais pas le nom, mais son apparition laisse présager de l’aventure et des découvertes. Le peu d’information recueilli et illustré par l’auteure rejoint avec celles d’une biographie sur la Caterina dei Medici Riario Sforza qui vécut à la même époque. Cela m’a rappelé des souvenirs. Je serais bien contente de suivre la suite des aventures de Angelo.
Une petite attention grandement appréciée !
Au début de ce tome, la mangaka nous fait un récapitulatif de ce qui s’est passé dans le volume précédent. Je l’ai grandement apprécié, car l’histoire est riche et complexe. La piqûre de rappel n’est pas de trop. Elle en profite aussi pour faire le point sur les différentes familles importantes de l’époque. Bref, on n’est pas perdu, malgré un grand nombre de personnages et si jamais on a un doute, eh bien rendez-vous aux premières pages.
En résumé : C’est un très bon second tome, riche et bien présenté!
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