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Mon avis :
Koridwen est de loin le personnage le plus attachant de la saga. L’espoir l’a quittée, après avoir enterré la dernière personne de son petit patelin. Seuls les animaux de la ferme lui tiennent compagnie. La solitude lui pèse, elle n’est pas sûre de pouvoir tenir bien longtemps. Elle s’est préparé un joyeux cocktail médicamenteux pour se suicider. Pourtant, elle n’en a pas encore trouvé le courage de sauter le pas. Les événements et une lettre ne vont pas lui laisser le choix.
La lettre lui vient de sa grand-mère. Elle est assez perchée et ressemble aux paroles du maître du jeu de WOT. Sa grand-mère ne jurait que par la médecine alternative et en plein d’autres grigris. Koridwen prend le tout avec des pincettes, mais elle a envie de croire que rien n’est perdu. Direction Paris ! Néanmoins, pas sans son cousin, le pauvre, il est handicapé mental, il doit être perdu. C’est hors de questions qu’elle le laisse tout seul. Il est sa seule famille. Un gros ours balourd néanmoins il est tendre.
L’aventure ne sera pas de tout repos. Koridwen est sensible, attachée à sa famille. Le duo qu’elle forme avec son cousin est tendre. Pourtant, elle reste une âme solitaire. Après avoir perdu autant de personnes, ça peut se comprendre. En plus d’avoir pris ses herbes, elle en emporte tout un tas d’outils avec elle. Parfois à la façon dont elle se déplace et évolue on dirait une taupe sauvage avec un nécessaire de plombier et une lampe torche frontale.
J’ai lu ce tome après celui sur Stéphane. Le contraste entre ses deux personnages féminins est assez frappant. Elles guérissent toutes les deux selon des méthodes différentes : l’une cartésienne et l’autre avec des connaissances de médecine alternative. Leurs esprits et leur force sont épatants, même si je me suis plus facilement identifiée à Koridwen. J’ai hâte de les voir toutes les deux ensemble. J’ai été contente d’entrapercevoir Jules et sa petite sœur d’adoption.