Arte T15 de Kei OHKUBO

Mon avis :

Arte est en route pour l’Espagne. Il fuit Rome en criminel. Sa tête est mise à prix par un homme influent. Avec Dame Irène, elles pensaient s’arrêter chez son oncle qui habite le nord d’Italie. Elles croisent les doigts en espérant que l’histoire d’Arte, de sa fuite et son statut de criminelle ne soit pas arrivée jusqu’aux oreilles de son oncle. Celui-ci l’accueille avec tendresse. Il se montre avenant, prévenant… Arte va pouvoir souffler et se détendre un peu avant de reprendre sa route pour la cour d’Espagne. Cependant, les bruits courent vite et son oncle prend peur. Il est prêt à la jeter dehors. Toutefois, Arte pourra compter sur le soutien de sa mère. Comment cette femme qui autrefois a brûlé toutes ses toiles peut-elle maintenant lui tendre les bras ? Elle ne sait plus que penser. Elle a envoyé tout un tas de lettres à sa mère, mais elle n’a jamais eu de réponse de sa part. Arte pensait être en froid avec elle, se peut-il qu’elle ait mal compris ? 

Dans ce tome, on retrouve une Arte ébranlée, hésitante, elle est loin l’Arte courageuse, pugnace et tenace de ces débuts. Sa flamboyance s’est légèrement atténuée. Elle est fébrile. Elle a peur du rejet. Face à sa mère, elle redevient une enfant. Certes, elle a gagné son indépendance, mais elle cherche encore l’approbation de sa mère. Peut-être espère-t-elle secrètement faire table rase du passé ? 

À travers les yeux d’Arte, nous allons découvrir d’autres aspects de la personnalité de sa mère. Cette femme froide et distante se montre plus douce et compréhensive. Cependant, elle reste en retrait, mais elle s’ouvre à sa fille. Leurs échanges francs ainsi que leurs hésitations m’ont touchée. Je suis contente pour Arte, car elle a subi un réel coup dur dans les tomes précédents. À l’image de la vie et des obstacles, Arte tombe et se relève. Sa mère se révèle, et nous avons même un aperçu de ses fiançailles avec le papa d’Arte. 

La confrontation avec sa mère permettra-t-elle de faire table rase ? 

Et Léo, où est-il ? Que fait-il ? Mon coeur de guimauve est légèrement désappointé.

Ce quinzième volume est un tome de transition. Le rythme retombe, l’urgence est moins présente et les événements s’espacent. Ce changement de rythme est déstabilisant, une bouffée d’air, mais aussi frustrante. Le tome se ferme sur un personnage important, insaisissable et étonnant. Effectivement, l’empereur d’Espagne est étrange, le peuple ne le reconnait pas et lui ne partage même pas la langue de son peuple. Arte comme moi est restée sans voix. 

Je veux le tome 16.

Note : 4 sur 5.

Tome précédent :

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